FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • pierres dorées
    Saint Vincent en Bresse
    coupure à Thionville
  • Lundi 27 Octobre 2014
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    Le réveil était programmé sur 5h, mais dès 4h je suis debout, je suis aux toilettes, et je vomis. Début de carnet de bord pas très ragoutant mais le fait est que ce matin je suis malade comme un chien : gastro, indigestion ou je ne sais quoi, j'ai le ventre en vrac.

    Je n'ai pas d'impératif horaire pour débuter cette semaine, le chef m'a même suggéré d'y aller tranquille et de livrer mon premier client en fin de matinée, à Villefranche. Je passe donc mon début de matinée entre les toilettes, le lavabo de la salle bain et celui de la cuisine... Lorsqu'enfin je suis complètement sec, déshydraté, c'est bon je prends mes affaires et je me sauve.

    Je pars livrer à Liergues, et j'arrive à 11h. Je manque de reculer dans le portail tellement j'ai les yeux en face des trous, je me mets en place dans la cour, il faut décharger les 16 palettes d'une tonne au transpalette manuel.

    Va, toi qui es si malin, tirer des palettes d'une tonne tout en gérant une violente gastro !
    Rude épreuve de force contenue, digne des plus exigeants exercices de maitrise d'art martiaux, mais heureusement pas d'accident : je n'ai plus rien dans le ventre.
    Suite à cela voici la fièvre qui arrive et qui me réduit à l'état de larve : chauffage à fond dans le camion, je grelotte.

    Je vais livrer mon deuxième client au fin fond de la Bresse, à Saint Vincent en Bresse précisément, et comme je prévois d'y arriver vers 13h, je me pose à Cuisery pour dormir une heure et laisser agir un nurofen...
    Au réveil ça va un peu mieux.
    Le temps est si triste sur la Bresse, c'est l'automne, c'est moche. Pour trouver Saint Vincent en Bresse rien de plus simple : c'est à côté de Saint Etienne en Bresse, pas loin de Saint Christophe en Bresse, à deux pas de Saint Martin en Bresse. Je livre dans un laboratoire dont on se demande ce qu'il fout là, complètement perdu au milieu des bois et des champs de maïs, avec des routes d'accès où l'on croise à peine une voiture.

    Ma journée est quasiment finie : je n'ai plus qu'à monter tranquillement vers Thionville, livraison demain matin. J'ai de la chance dans mon malheur : il s'avère vraiment pénible de conduire malade et je me languis d'aller me coucher.
    Calé à 83 sur l'A31, tout le monde me double et c'est très bien, je roule pénard vers la Moselle. J'arrive à 21h à Thionville, je tourne dans la zone commerciale du Leclerc pour trouver une place, pas facile, je finis par squatter le parking du Gemo. Je tire les rideaux, basta.