FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • figure 1
    contournement de Valencia
    route de Bagnyères
    à destination
    Bocairent
  • Vendredi 28 Novembre 2014
  •  


    Il a plu toute la nuit, parfois violemment. Nous partons à 5h. Reste une livraison avant rechargement dans les environs d'Alicante. La fin de semaine s'annonce tendue, j'ai déjà fait une croix sur l'éventualité de rentrer à Mâcon en camion, j'imagine encore arriver à Jarcieu.

    La discussion est riche et interminable de bon matin avec Marc. Pour une fois qu'une oreille attentive se propose de recevoir toutes mes complaintes, toutes mes anecdotes, toute ma verve, pour une fois : je parle tellement que c'est bien simple, nous n'avons pas entendu l'autoradio depuis le départ.

    Nous nous arrêtons prendre un café après deux heures de route, puis nous roulons jusqu'à destination : Peniscola, ultime livraison.

    Non je ne ferai pas de mauvais jeu de mot au sujet de Peniscola, en disant par exemple qu'il s'agit d'une nouvelle boisson à bulles, ou que les habitants mâles, les Péniscolais, ont parfois du mal à se soulager... non...

    9h, le camion est à quai, avec deux cales, des panneaux "interdit d'entrer" sur les portières, tandis qu'on m'a déjà piqué les clés : un exemple tangible de paranoïa sécuritaire pour Marc.
    Nous repartons à vide vers Banyères, entre Valencia et Alicante.
    Il fait toujours un temps maussade, parfois pluvieux, gris depuis hier matin. Dommage, les photos souvenirs n'en seront que moins belles.
    Nouvelle rencontre sur une aire d'autoroute, pour notre interviewer : un chauffeur Polonais qui nettoie de fond en comble son Magnum ex-Interlégumes, tout en nous présentant la raie de ses fesses. Voir figure 1. Nouveau témoignage, sur un parking où seuls un Duarig et un StageTruck ne sont pas immatriculés à l'est.

    Beaucoup d'autoroute depuis le départ, et puis enfin une belle portion de nationale, dans un décor sauvage, avec la perspective époustouflante sur le village de Bocairente en guise de cerise sur le gâteau rocailleux. Nous arrivons à Banyères en début d'après-midi.
    Pas simple pour trouver l'usine de textile parmi toutes les usines de textile. Il me faut demander à quatre reprises, par appréhension de me retrouver planté dans une impasse comme hier.

    13h30, c'est bon, j'y suis, on me reçoit pour me dire de revenir à 16h - c'est la pause de midi.
    Pas de problème, c'est donc la pause pour nous aussi. Nous partons à la recherche d'une bonne table, à pied, en direction du centre ville. C'est qu'il faut un journaliste en copilote pour que je daigne enfin avoir une bonne hygiène alimentaire !

    "Casa Toni" ! Restaurant qui ne paie pas de mine d'extérieur, mais qui mérite un triple A à l'issue de notre test gastronomique : super accueil, super assiette, pour 9 euros le menu (2 plats, dessert, café). Rien à dire c'est parfait, J'y repenserai les soirs de solitude devant ma boite de maquereaux.

    Je recharge bien à 16h, des serpillières, quasi complet, c'est à dire de quoi combler moult ménagères qui s'impatientent déjà dans les environs de Mâcon. (ménagères mâles ou femelles bien entendu)
    Le fait est qu'effectivement je recharge pour Mâcon, mais malheureusement je ne peux plus y rentrer ce week-end, quoi qu'il en soit, j'ai beau calculer et recalculer, j'ai beau envisager tous les scénarii possibles et imaginable, la RSE aura raison de ma fin de semaine.

    Je me console en me disant que la présence de Marc tombe à pic, que son aventure en camion lui aura permis de voir concrètement nos problèmes... et son reportage n'en sera que plus juste.

    Nous roulons jusqu'à l'aire de "Las Palma", je m'arrête avec 8h59 tout pile, pour la deuxième fois cette semaine.