FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2018 Partager sur Facebook
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  • vallĂ©e du RhĂ´ne
    Montpellier
  • Lundi 2 Juillet 2018
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    Après ce magnifique week-end fait de balade en Z 1000 sur la route des crêtes, de barbecue et terrasses je balance mes affaires dans Prépuce Enflammé. Oui, je me suis fait la remarque hier, les proprios de camions décorés leur donnent des noms à consonance anglo-saxone  : Green Hornet, White Diamond, Yellow Trash... Il n'y a aucune raison que les camions moches n'aient pas de nom. Le mien ce sera Prépuce Enflammé, c'est pas américain mais très gaulois et c'est bien pour un lundi. C'est classe, tout en finesse et distinction.

    Je décolle tranquille mimile à 8h. Pas besoin de passer à Besac' je grimpe sur la montagne par Baume les Dames, la route du haut. Il me reste du pain de la maison, je ne m'arrête pas à ma boul' favorite de la 83. Faut casser la routine.

    Je casse encore la routine en prenant l'autoroute à Lons au niveau de la soucoupe volante, Coligny doit toujours être fermé, je ne tente pas le diable. Comme d'hab' j'arrive en 4h20 à la station de Communay, on remet les compteurs à zéro devant une salade et une grille de sudoku.

    A 5h et des boulettes je suis à Montpellier, un petit quartier résidentiel à côté de tours HLM. Sur Maps le coin me semblait étroit mais accessible, c'est trompeur. Un premier virage à l'équerre, puis un second, puis un troisième, jamais je ne ressors de là. La maison du client n'est plus bien loin, je finis à pied. Je laisse le camion où il est. Dans chaque bagnole qui passe les gens râlent ou lèvent les yeux au ciel, ça va, j'ai bien compris que je n'ai rien à foutre là, du calme. La maison est mitoyenne des deux côtés, le client pensait que j'allais tout dépoter et tout porter à travers la maison, tout seul. Il me dit que c'est ce qui a été convenu avec le commercial. Ben voyons ! Avec toute la délicatesse possible je lui dis que c'est niet, je dépose les éléments au mieux. Pas vache, je l'aide pour les cartons et le local technique, les monteurs feront le reste. Le portail n'est pas normalisé, on se pète l'escalier et les tôles à la main, c'est plus que je ne suis sensé faire.

    Je finis la journée à Issenka. J'ai pris une grosse suée je vais donc à la douche, en sortant je tombe sur un ancien Buffa de Dôle, on refait le monde, normal. De retour au camion mon téléphone s'est éteint, il avait de la batterie pourtant...bizarre...