FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2018 Partager sur Facebook
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  • Mardi 2 Octobre 2018
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    Réveil, j'entends que mon voisin de parking n'a plus de batteries sur son Scan. Je passe devant lui donc je lui dis que j'ai des câbles. Il est collé à un porteur mais s'il est parti quand je reviens je peux l'aider. Connement je m'attendais à une phrase du genre : merci c'est sympa. Non non, juste : je suis bloqué.

    Ici les croissants ressemblent plus à des amuse-gueules qu'à de la viennoiserie traditionnelle mais c'est une bonne adresse quand même. Le temps de me doucher le parking s'est bien vidé. Le porteur des déménageurs est parti, le mec ne me calcule pas. Bé tu sais pas ? Moi je m'en branle, certes j'ai, avec Iveco, le camion le plus détesté de la profession, c'est pas un véhicule de prestige mais il démarre. Après coup je me suis dit que le type est peut-être en guerre avec son boss et qu'il veut lui faire cracher un dépannage, va savoir, les gars sont tellement tordus.

    A 8h et demi je me gare au bout de la piste de la station Dyneff de Limoux. J'appelle le client, il s'appelle Day-vide. Sujet de sa gracieuse majesté Elisabeth II. Il parle français comme moi anglais, j'ai à peine le niveau de 6ème. Je monte dans la bagnole de David et on va voir, muy complicado. Vais me garer au stade de foot. Sa maison est au sommet de la colline en face. Ils ont bétonné un chemin qui monte droit, un truc de malade, ça monte de 120m d'altitude sur 100m. Je sais que c'est impossible mais j'ai arrêté la géométrie en même temps que l'anglais.

    Day vide m'offre en café, il m'explique qu'il habite Limoux de Mai à Octobre et en Malaisie le reste de l'année, il préfère au climat de Warwick. Je comprends...

    Garé trop loin j'ai perdu pas mal de temps avec cette histoire, je dépose une rénovation à Revel juste avant midi, je suis dans le créneau ric-rac.

    Je mange une tomate sur un parking là le long, le temps est bizarre ; il fait chaud derrière les carreaux mais dehors le vent est super désagréable, ça meule.

    A 13h30 je suis dans un lotissement tout neuf. J'appelle le client, il avait 15-17h comme créneau. Une fille a dû se mélanger les pinceaux, pas grave, il me dit qu'il en a pour 20 minutes. J'attaque en attendant, quand il se pointe on a juste à ranger, pile poil.

    Je me fais encore une piscine complète à 4 ou 5 km de là, chez des petits vieux qu'en ont rien à foutre. Ils ont pris la piscine « prête à plonger ».

    Ensuite je vais dans Toulouse, quartier de La Roseraie, tiens comme à Belfort. Sans chauvinisme aucun, à Belfort c'est plus beau j'avoue. J'avais impératif après 17h30. J'y suis à 5h10 le temps de manœuvrer pour être dans le sens pour repartir, mon gars arrive. Il est tout seul, on dépote tout le bazar, c'est mon jour de bonté. En passant une tôle son pied glisse et il se casse la gueule dans le trou de la piscine. Je crois qu'il est bon pour une bonne entorse.

    Il est 18h et je dois faire le tour de Toulouse, c'est sans espoir. Boh finalement, ça roule à peu près, je m'attendais à pire. Je m'approche au mieux pour demain, le mieux du mieux c'est la Fermière à Mondavezan, mieux.