FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2014 Partager sur Facebook
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  • le grumeau du jour...
  • Jeudi 3 Avril 2014
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    Formule mug-tartine et un jeton de douche :4€50. Fin prêt , va mon petit Pierre explorer les jolies routes de France… Du calme ! Faut d’abord se taper la rocade de Bordeaux, c’est moins glam’. Premier petit bouchon à Floirac, déjà je regrette de ne pas avoir suivi le GPS qui voulait me faire passer par la route de Bergerac. Je connais bien par Latresne, je pensais que ça irait mieux. Mauvaise pioche. Il tombe des cordes, je pose la dernière rénovation de la semaine, je replie mes cadres, balaie la semi et je retourne à Bordeaux. En quelques km je suis sur la grande route Bordeaux Bergerac. Le GPS me regarde avec un sourire narquois. « Perds vite ce petit ton avec moi, ou je te balance par la fenêtre. » Quelle humiliation !

    Je dois aller à Bruges dans la zone de fret pour récupérer 33 Europe chez le transporteur qui nous affrète le retour. Il est 10h, rebouchon. J’avais bien pensé à aller les chercher avant de vider la dernière piscine mais du centre routier à Bruges le matin c’est bouché. Visiblement à 10h c’est toujours le cas… Le cariste me balance 33 palettes et je file quai de Brazza. La route sous le pont d’Aquitaine sur l’autre rive est interdite aux PL, il faut faire tout un détour. Je fais la rue deux fois, l’adresse est incohérente, les numéros ont l’air de commencer à 100 et moi j’ai le 1. On se croirait en Espagne. Comme disait Nougaro : c’est l’Espagne qui entre sa corne… Ok il parlait de Toulouse pas de Bordeaux, mais c’est pas le moment de venir me faire chier avec des détails. Au moment où je m’apprête à téléphoner je vois un camion reculer dans un hangar qui semble désaffecté. Je vais voir, bingo. Quand le camion que j’ai vu à fini je prends sa place, les gars ont deux tire-pals électriques, ça file. Par pure vengeance, pour repartir  je prends la route interdite sous le pont, merde à la fin !

    J’ai oublié un détail, je suis chargé pour Mâcon, ce n’est pas Besançon ou Belfort mais ça me rapproche. Si je marche bien je dois pouvoir aller couper à Varennes. Tout va bien jusqu’à Paray le Monial, un panneau lumineux dit : N79 fermée. Merde. Par un moment on devait aller tourner à Chalon, heureusement là non, on prend l’ancienne route dans Paray. On ne perd que quelques minutes, sauvé. Malgré le temps perdu dans les bouchons ce matin, je me pose à Varennes les Mâcon avec un peu moins de 10h de volant. Je ne viens qu’occasionnellement ici mais ça n’a jamais changé. Le vrai resto routier traditionnel, tête de veau en entrée, ragoût de cœur de bœuf, mortel !