| Carnet de bord de Décembre 2015 | Partager sur Facebook |
A 6h moins le quart je suis à la barrière d'International Paper. Bien sûr l'usine est des deux côtés de la route, pile ou face ? Bêtement je me suis mis devant la barrière « expéditions ». Mauvaise pioche ! Là ce sont les expés' de papier fini, moi je charge de la pâte. La pâte c'est en face de l'autre côté de la route, tout le monde le sait, sauf moi. Le mec me laisse entrer pour faire demi-tour, en face je suis le premier au chargement, nickel. Le protocole comme dans toutes les grosses boîtes est bien chiant, le cariste ne bouge que si le chauffeur est derrière les barrières jaunes comme un spectateur. Sauf qu'il faut bouger les poteaux la bâche. Le truc bien c'est qu'on n'ouvre qu'un côté. Le gars apporte les paquets 4 tonnes par 4 tonnes, inutile de dire que ça ne traîne pas. Le Fen est vraiment balèze, le mec bourre les paquets avec le translateur, 4 par 4 pour bien serrer. La fonction translation de la pince déplace donc 8 tonnes, je suis sur le cul, avec mon Moffett je peux translater 8 kilos... Oui j'ai un petit côté marseillais. A 6h45 je me casse, trop bien.
Premier arrêt à la boulangerie à Quinssaines. Mais si Quinssaines souvenez-vous, ce bled en haut de la côte en sortant de Montluçon quand il n'y avait pas la 4 voies. En bas il y avait un vache de virage, une chiée de camions s'y sont couchés. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans...Bref, avec mon bout de pain j'agresse un bout de pâté qui ne m'avait rien fait. Me vlà paré jusqu'à midi.Enfin, midi pas tout à fait entre Digoin et Montceau j'ai 4h30 de volant, merde, pile poil dans les travaux, ça roule doucement, l'aire des chèvres est blindée, je me pose à l'entrée du bois 100m plus loin. J'ai 4h33 de conduite continue, c'est grave docteur ?
A Chalon la réserve de gasoil s'allume, chargé lourd comme ça je préfère assurer je vais mettre 50 l à Lux. Sur les coups de 15h je suis chez Jeantet au nouveau dépôt au bord de l'autoroute. Le lavage est tout neuf, on passe un badge pour ouvrir la porte et pour lancer les rouleaux. C'est pas mal on est à l'abri c'est chauffé, seul hic c'est le savon ils ont du mettre un litre de MIR dans un mètre cube de flotte. Ça mousse quoi...
Je passe au dépôt pour faire le plein. Micka est là il transvase une semi, je lui parle du lavage. Selon lui un collègue a laver un fond mouvant, c'est ressorti nickel. On va dire que je n'ai pas eu de bol j'ai eu un fond de savon faudra que j'y retourne.
A 18h je suis à la maison, cool.