| Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Vendredi Pauline m'a dit de ne pas aller sur le chantier avant 10h30 à Vesoul. Bon, c'est un gros effort, je m'exécute. Discipliné je décolle à 9h. Ma carte d'identité est périmée je vais donc faire des photos au photomaton de l'Intermarché et j'irai à la mairie de Villersexel ensuite, puisque désormais il n'y a plus que les grosses mairies qui font les formalités.
Je me gare dans la zone à côté, je prends ma tronche en photo et quand je veux repartir, c'est le drame. Oui encore ! Le démarreur tourne, comme jeudi dernier, mais ça ne démarre pas. Rebelote je pompe à la pompe à main, mon cul Paul. Putain t'y crois ? J'ai le mauvais œil non ? J'appelle Vico Besac', on m'envoie quelqu'un. Une bonne heure plus tard Thomas se pointe, c'est le mécano qui m'a fait la vidange l'autre jour. On ne se quitte plus. On se quitte d'autant moins que là il ne trouve pas la panne. Le circuit est plein d'air, mais on ne voit pas pourquoi. A force de chercher on se rend compte que de l'air entre par le puits de jauge. On coupe le tuyau d'alim, et on le plonge dans un seau de gasoil, ça fonctionne... Ouf ! Mais je vais pas rouler avec un seau. Je lui propose de bricoler un tuyau et de le plonger par le bouchon de remplissage. Sauf qu'on a rien... Je suis un peu client chez le marchand de tronçonneuses à côté, il est midi et demi, il y a encore de la lumière. Je demande un bout de tuyau mais ils n'ont rien, les camions et les tondeuses c'est pas le même métier. On trouve un bout de 40 cm.
On bidouille mais c'est trop court, ça trempe à peine dans le gasoil. On fait une rallonge avec un tuyau d'arrosoir, celui pour l'antigel. Cette fois c'est assez long et il n'y a pas de prise d'air, mais c'est trop léger, ça flotte. Avec du scotch Waterair je fixe la barre du cric, cette fois le bricolage est bien au fond. En route.
A 14h je suis enfin à Vesoul. Les gars ont un Maniscopic, ça va pas trop mal, en une grosse demi-heure c'est vide. Je fonce chez Vico Besançon, pendant ce temps j'appelle chez Waterair et Fabrice en direct pour prévenir de mon retard. Fabrice s'organise, il va charger Rémy avant moi. Ça me laisse un peu de temps.
A 3h et demi je me pointe chez Fiat, le mécano me fait un truc propret, crépine neuve. Ça aura pris une heure quand même. Je taille à Seppois. J'y suis à 18h, Fabrice a sorti mon bazar, il a commencé le contrôle pour moi. A 7h c'est torché, purée j'ai jamais chargé aussi tard.
20h10 je suis de retour à la maison. Putain pour une journée qui s'annonçait tranquillou j'ai pas arrêté de courir, j'en ai ras le cul, surtout de ce camion.