| Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Quand j'écrivais hier soir j'entendais le tracteur de cour de chez Kuehne et Nagel qui déplace les semis, un tut-tut infernal quand il recule. Les mecs qui décrochent raccrochent, ça klaxonne. Je m'attendais au pire mais plus tard ça se calme. Kuehne c'est Suisse, après 22h ça ne roule plus. J'ai super bien dormi. Je me réveille tout seul et je vais me caféiner et me doucher.
A 9h je suis à Valsonne, c'est la route qui monte à Amplepuis. J'appelle le client, je ne trouve ni la rue ni le lotissement sur gougeule, il me fait un radio-guidage au téléphone. Ici je n'ai pas de contre-remboursement c'est un souci de moins. Le souci c'est la flotte. J'ouvre il ferait presque beau et en une minute il tombe des seaux d'eau, même pas le temps d'attraper un K Way, trempé ! La descente du garage est trop forte pour le chariot, faut dépoter à la main. Sous une pluie battante, sympa. J'accepte un café quand on a fini, bien brave le client me file une serviette pour m'éponger. Pour repartir il me dit que sa rue débouche sur la grand-route, je suis sceptique mais il me dit que les gros tracteurs y passent. Bien sûr je me fais chier comme un rat mort, il a un poteau de téléphone dans l'angle. A un moment j'ai pensé à faire riper la semi comme je fais parfois mais là c'est impossible à cause des barbelés derrière. A moins de coucher les piquets de pâture... J'arrive à tourner, 20 cm par 20 cm en me penchant 15 fois à la fenêtre passager. Pays de merde.
Je redescends tranquillement dans la civilisation. Pour une fois que je pouvais prendre le Fourvière ; il est fermé. Un de nos coreligionnaire a fait fort... le tunnel est fermé pour travaux.
J'ai un trou dans le programme puisque j'ai fait la rénov' de ce matin hier soir. J'ai le temps de manger tranquille.
A 13h je suis à Satolas et Bonce, pas dans la ZI bien connue de tous les routiers mais dans le village. La cliente fort jolie est bien sympa, elle remplit harmonieusement le volume de son petit jean's, c'est un pur bonheur. Le temps serait presque au beau, j'en profite par rapport à ce matin.
De là je monte à Albertville. Le client habite un joli chalet mais sur une avenue hyper passante, c'est l'enfer sur Terre. Idée étrange de construire un truc chicos à cet endroit, le gars est bien aimable, moi ça me va.
A cette heure je pensais que la traversée d'Annecy serait pénible mais finalement ça passe tranquille. Je termine la journée au routier à Eloise, l'endroit a été refait à neuf, très bonne adresse.