Carnet de bord de Décembre 2020 | Partager sur Facebook |
Ce matin je traîne, inutile de se précipiter. Je vais déjeuner au bistrot, mais il n'y a pas de douche. Pas grave je vais à la station Repsol à 300m. C'est bien mais il n'y a pas de chauffage. Oh les gens, on est en Espagne et pas sous les tropiques, il fait 4° dehors. Le local est tout petit, l'eau chaude réchauffe vite le lieu. Quand je vais rendre la clef la chica me dit que c'est gratuit. C'est bien.
Je mets en route à 9h. La région est très montagneuse et accidentée, ça monte, ça descend, vers Vigo c'est interdit de doubler, faut suivre sagement des antiquités, dont un Premium première génération qui n'en peut plus de ces côtes. Mon bled est de l'autre côté de la baie, l'endroit est magnifique mais le temps est couvert c'est dommage surtout pour les photos. Je passe dans le centre de Cangas, en bord de mer. Je suis frappé par le monde en ville, c'est construit de partout, la côte attire le monde et pas qu'à Nice.
Ma rue est à flanc de falaise, je plonge dans le trou, pas le choix. J'avais regardé sur Maps pour ressortir tout droit mais la rue est en sens interdit plus loin, faut descendre encore, ça ne m'inspire pas du tout. En deux ou trois fois j'arrive à faire demi-tour, sauvé ! A 10h et quelques je me gare en haut de l'impasse du client, il m'a vu depuis son nid d'aigle. Il vient à ma rencontre à pied. Je pensais aller marcher, faire un peu de tourisme en attendant le commercial mais ma foi, on attaque. Le portail de la maison est bas, faut tout dépoter, sauf les margelles. Le gars a des madriers en chêne, je m'en sers pour pousser la palette. Nickel. Quand c'est terminé José se pointe, on fait le contrôle ensemble. Bon bé les gens, c'est pas que je m'ennuie mais je ne suis pas d'ici, formules de politesse habituelles et je file. Laurence me dit de rouler, je n'ai plus que ça à faire. Chemin inverse, je repasse en ville, le port de pêche, des gros chalutiers, des petits pêcheurs et toujours du monde.
Hier soir j'ai passé Ourense de nuit, j'ai rien perdu, c'est bien moche, Bilbao en pire. Je mange un bout un peu plus loin. Après les montagnes c'est la longue traversée de la Castille jusqu'en Navarre.
Laurence m'a trouvé un voyage, le transporteur qui nous affrète demande qu'on lui fasse une bricole avant, elle me demande si je suis ok, boh oui ça m'occupera. Il n'y a pas que les Bulgares qui font du cabotage, les Français aussi...
Je finis mes heures à Vitoria avec un petit 9h de conduite, je me garde ma deuxième cartouche de 10h pour demain.