| Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Après ce magnifique week-end ensoleillé faut retourner à la mine. Faudrait peut-être d'ailleurs interdire la météo nationale en ce moment. Il fait plus beau ici que dans le sud, vaut mieux pas que ça se sache, j'ai absolument pas envie que les sudistes débarquent. T'imagines la circulation de Montpellier à Villersexel ? L'enfer …
Décollage à 7h et demi . Je passe au dépôt pour les pleins et rendre la paperasse. Ensuite je saute de l'autre côté du grillage chez les délicieuses et tellement commerçantes femmes de chez Bâches Fèvre. Ce matin ça va, je ne me fais pas agresser. Mon patron veut, Gérald et moi, nous changer le toit des semis. 6 ans dans les branches, le matériel souffre, à force de réparer il y a des raponces partout. J'ai du bol il ne pleut pas dans ma remorque, mais un toit neuf ce ne sera pas du luxe. Un gars monte sur la semi et prend toutes les mesures. A 9h et demi je prends enfin la direction du sud. J'ai beaucoup pris l'autoroute ces derniers temps, je garde la 83 jusqu'à Bourg-Viriat. J'ai fait 15 au gas-oil, je fais 30 devant une salade à la pauvre station sur le périph de Lyon.
Vers Valence sud dans l'autre sens heureusement, une bagnole est en panne sur la file du milieu, le bouchon remonte jusque vers Loriol, sans déconner ?
A 17h je prends la vieille A9, qui s'appelle je sais pas comment maintenant, on s'en fout. Je craignais un peu la traversée de St Jean de Védas vers la piscine mais non ça roule presque correctement. Je m'enfile dans un quartier neuf de Cournonterral. C'est la rue Georges Bizet, faut absolument que je me rappelle de ne jamais y revenir. Déjà l'entrée est vachement étroite mais au bout de la rue la commune n'a rien trouvé de mieux que de mettre des blocs de béton. Je fais quoi moi ? En je ne sais combien de fois j'arrive à sortir de cette rue de merde. Je reste comme une bouse sur la rue d'avant, tant pis. C'est un jeune couple, leur terrain est au milieu d'immeubles, les boules de construire à cet endroit. Ils sont sympas, moi ça me va.
Je finis la journée comme souvent ces temps-ci à Issanka, parfait.