FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2013 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 5 Juin 2013
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    Je n’ai rendez-vous à Vesoul qu’à 9h30, mais en général ça va bien là-bas, je mets en route à 7h et demi. Arrivé devant chez le client, merde, il y a des camions au large ! La file avance. A son tour un gars de chez Châtelot en porteur déboîte et se paie en rocher caché dans l’herbe. Le pare choc est à l’équerre. Ça me tue ces pierres pour empêcher les camions de stationner. Devant une usine faut bien qu’on se gare, quoi qu’il en soit. Le mec est bien dégouté. Finalement ça s’arrangera bien pour lui, le cariste est un vrai forgeron ; quelques coups de fourches bien placés et on n’y voit presque plus rien. Quand à moi je ressors de là à 11h. On a eu le temps de refaire le monde avec le basque de Vesoul, artisan chez Gefco, bien sympa.

    J’appelle le chef : « - file aux bobines, je t’envoie le programme en route. » J’y suis avant midi, mais il y a du monde. Je poireaute. On a pas mal de boulot en régional, ce n’est pas franchement bandant, mais vu ce que j’ai sur le dos ça fait une bonne recette. Je me console en me disant que j’ai une belle tournée de piscines la semaine prochaine.

    A 15h je suis à Pont de Roide, encore ! J’ai les deux clients, d’un côté et de l’autre de la rue. Je pose une quinzaine de tonnes chez le premier. Le mec est bien sympa, je lui demande de me déplacer une palette de son voisin, histoire que je n’ouvre qu’un côté dans la cour d’en face. Ensuite je fonce à Grandvillars, il est 16h passées mais je trouve un pèlerin perdu dans l’usine qui me vide mes deux palettes. C’est après que ça se gâte, je sais qu’à Fontaine ils ferment la réception à 16h. J’y suis à 16h30. Je monte voir la secrétaire directement à l’étage. Elle me dit : « bah vous êtes là, on va vous vider. Vous apportez de la matière, si plus tard on en a besoin, que la machine s’arrête alors qu’on vous a refoulé, on aura l’air con. Je vous signe vos papiers, retournez au camion, j’appelle un cariste. » Putain, bon esprit !

    A 18h je suis à Ottmarsheim chez le milliardaire indien liquidateur des hauts-fourneaux de Lorraine. Ça pinaille un peu. Le dernier coup j’ai tout sanglé parce qu’à la fin ils prennent une photo du chargement arrimé. A la fin je vais voir le cariste pour la photo: « boh c’est bon. » Putain je suis vert ! J’ai posé 14 sangles pour rien ! 20h30 je suis à la maison, j’étais loin de me douter que j’allais rentrer ce soir.