| Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
A 7h et demi je balance mes affaires dans la cabine, le temps de ranger de faire un peu le tour, de constater qu'il n'y a pas de dégâts le camion n'a quasiment pas rouler pendant que j'étais à St Cyr, je démarre. J'accroche la semi à côté et zou ! Pas trop de circulation à l'entrée de Besac' il est encore tôt, juste avant 9h je suis à Ornans chez Guillin la grosse fabrique de barquettes en plastique pour l'alimentaire.
Comme dans le vieux sketch d'Anthony Kavanagh au Mc Do je ne comprends rien à l'interphone, j'entends : « crrreche crrreche 'ion ». Oui ça va je suis pas con, je dois aller à la réception. Eh ben non, perdu, faut vider aux expéditions. Le crachouilli à l'interphone ça devait être ça. Le jeune qui me vide est bien sympa, à un moment il fait tomber une palette, je lui aide à la ramasser, il me remercie comme si je l'avais sauvé de la noyade. Du calme mon enfant, du calme.
Pauline m'envoie faire une ramasse dans le bled juste à côté chez un de nos client habituel. Le gars ne comprend pas ce que je veux, normal il y a une boulette. Faut charger chez un client à eux. C'est ça le transport ma pôv dame, on n'a jamais les bonnes infos.
Du coup je descends chez Compo charger un complet de pesticides. Le temps de me payer tout le boulevard de Besançon j'arrive à 11h40. Bien sûr on me dit 13h. Je me mets à quai et j'attaque le casse-croûte.
A 13h pile poil ça bouge, à même pas deux heures je me casse. En regardant les papiers je vois que c'est rendez-vous demain 14h à Orléans, c'est donc pas pour moi. Je rentre au dépôt pour faire les pleins. Pauline me fait vider à quai et reprendre ma remorque. Direction Vaudrey.
J'y suis sur les coups de 16h, je dois charger à 3 endroits, à chaque fois je suis seul, ça roule.
Demain je commence à Fontainebleau, je monte par où ? Langres Troyes mais ensuite c'est chiant, boh allez je fais comme d'hab', Dijon et A6. Fin de mission à Courtenay, je tombe sur deux ATS au comptoir, le José et le Loulou qui remplace un gars sur la navette. Il m'a l'air d'être là tous les soirs le pauvre.