Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
Café, douche à la station et zou ! Enrique me textote, il ne peut venir que vers 9h30. T'es bien gentil mais j'ai du taf, j'y vais tout seul. Je commence à livrer et je m'aperçois d'un truc sur l'escalier. C'est délicat, le client ne peut pas monter son escalier comme ça. D'un autre côté le chef du montage des escaliers est super sympa, ça m'emmerde de le dénoncer... Je passe par le standard pour lui parler en direct, la standardiste me bascule à la logistique... Putain je voulais être discret. Je finis par parler à Marco, il me dit que c'est ok, faut suivre la procédure. Ouf, les choses sont claires. Je termine la livraison, le boss d'Iberica arrive enfin avec un monteur que je connais bien, je leur explique l'histoire. Ils attendront bien d'avoir réglé le souci avant de commencer le montage.
Je me rapproche de Barcelone et c'est Nestor qui m'appelle. Il a un imprévu, il viendra plus tard mais ses monteurs sont chez le client. C'est un quartier résidentiel d'Alella, les ruelles coupées à l'équerre. Je me fais chier. A un moment j'en peux plus je tourne autour d'un rond-point, des gens me voient galérer et déplacent leurs bagnoles. Je descends une rue en sens interdit, c'est chaud. Je trouve enfin Raul, on vide. Je suis garé en merde où c'est interdit, il laisse un gars pour surveiller le camion si des fois les flics passent. Autant dire que je me casse au plus vite.
La dernière livraison est à Madrid, demain, mais faut pas trop traîner quand même. Je me prends du pain à La Panadella et je mange un bout, il est 13h et des boulettes, j'ai les crocs. A la frontière Catalogne-Aragon j'enlève ma pince de la ceinture de sécurité, je vais essayer d'économiser 100 boules... Laurence m'appelle, le boulot se fait rare, c'est même la misère. Elle a trouvé un truc mais ça ne colle pas, muy complicado. On verra bien. J'échafaude tous les scénarios possibles, je ne sais pas quoi faire... A l'entrée de Madrid j'ai presque 9h de volant, je coupe à Meco, ça me laisse mes deux fois dix heures, demain il fera jour.