FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2013 Partager sur Facebook
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  • Il y a un transporteur qui doit ĂȘtre ravi lĂ  !
    chez les indiens
  • Jeudi 6 Juin 2013
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    Sur les coups de 9h je me pointe à Besançon. D’habitude on est seul pour vider, là on est trois. Un Barbier termine et un Jacky se met en place. Tiens ils font de la ferraille eux maintenant ? Le jeune est bien aimable mais quand il est vide, il prend son temps pour remballer ses sangles… Je vais le voir et je lui propose s’enlever de l’emplacement et de ranger son fourbi ensuite… Ben il n’y avait pas pensé dis-donc !

    J’appelle l’exploit’ pensant recharger pour partir, un Casino pour Paris par exemple. Un truc exotique quoi. Que nenni, je charge des bobines en régional. On a du boulot en régional, faut le faire, bon, je prends mon mal en patience. Je passe vite fait chez Mariotte pour montrer mes pneus, les arrières du tracteur me semblent fatigués. Verdict : ils feront encore un peu, je dois revenir dans un mois pour les retailler. Ça me va, je ferai l’été avec des merdes, et des neufs en fin d’année pour l’hiver.

    Je passe par le dépôt faire le plein et je vais charger. Deux collègues devant moi, mais ça va vite. Autoroute, Pont de Roide, mais gros changement par rapport à hier, je vide chez un autre client... à facilement 200m de l’autre. Je n’ai plus l’habitude, je suis tout dépaysé… Je vais poser le reste chez un célèbre transporteur du pays de Montbéliard. J’ai pour consigne de ne pas faire signer les papiers, c’est juste un transit chez eux. Ok. Le cariste est au courant, nickel. Il me vide, je bois un café en le regardant faire, il s’absente une minute et reviens avec les papiers… tamponnés et signés ! ??? Ah merde, je suis désolé, c’est l’habitude, réflexe. Putain je suis tombé sur l’idiot du village ! J’appelle chez nous. Ils vont voir avec le client pour faxer b.l. et récep’ vierges. Moi je me casse, je n’attends pas puisque je ne devais pas reprendre les papelards.

    Comme hier je recharge à Ottmarsheim. J’en ressors en gros à la même heure, sauf que là j’ai mis quelques sangles pour faire joli et basta. 20h30 je suis à la maison. Décidément, moi qui pensais ne pas rentrer…