FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2014 Partager sur Facebook
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  • parc Fruehauf
    l'immat' qui tue !
  • Jeudi 6 Février 2014
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    9h01 de coupure, venga. A 7h et demi je suis au Ste Nitasse à Auxerre pour déjeuner et me doucher. Après ça je peux affronter sereinement les aléas du métier. Les aléas pour ne pas dire les emmerdes commencent juste après. Il y a des camions au large à Monéteau, je demande au cariste ce qu’il en pense ; il n’en pense pas grand-chose… Allez je prends le risque, je me casse. Mon petit lot de 4 palettes se vide à 3km, j’espère que comme il est devant la ferraille ça ne se vide pas à quai, sinon je vais avoir l’air con. Verdict : ça se vide en latéral, ouf. Sauf que j’ai deux camions devant moi, faut attendre. Putain je suis maudit. A 10h je me sauve de là, je retourne à Monéteau…et ce qui devait arriver, arriva. Un camion est arrivé entre-temps… Putain je suis encore maudit. Il est 11h et j’ai encore 26t dans la caravane. Finalement non, le Cassier en question est arrivé avant moi mais je ne l’avais pas vu à l’intérieur. Du coup j’ai bien fait de m’en aller faire l’autre avant. Purée, on ne sait jamais comment faire. C’est quoi l’astuce pour ne pas se faire chier dans ce métier ? A midi je me casse.

    Inutile de préciser qu’avec tout ça j’ai bouffé sur les couilles à Taupin, à 13h50, soyons précis,  je suis chez un revendeur de bois à Semoy. Je suis déjà venu ici il y a peu, il faut se mettre au milieu de la cour et ouvrir les deux côtés. On charge quatre mètres de plancher de plancher…ah ah ! J’en sais rien si c’est du plancher, c’est pour la blague. Je charge du bois quoi ! En un quart d’heure c’est fait. Je fonce dans un stockage à côté du centre routier d’Orléans. J’ai rendez-vous à 14h. Je me pointe à presque 14h30 mais comme il y a toujours du monde au guichet dans ces machins-là, mon retard passe inaperçu. A 16h je me casse, chargé jusqu’aux portes.

    Rapide calcul de mes heures, je dois pouvoir descendre au moins à Avallon. Contrairement à hier, c’est le contraire, je peux aller bien plus loin. Je termine mes heures à Dijon, hier soir j’ai fait un effort, ce soir : mon cul Paul, je vais boire du bon vin. Avec modération, tu penses bien.