FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2019 Partager sur Facebook
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  • ça semble pourtant évident
    demi-tour tranquillou
    pas loin le fossé
    je marche seul
  • Mercredi 6 Février 2019
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    Je mets en route à 7h après mes éternels café-douche, comme ça je passe Montech au calme. Montech c'est pas le tunnel de Saint Cloud à 8h non plus m'enfin bon.

    Sur les coups de 9h je suis à Auch. Le commercial avait écrit : prendre à gauche après le Campanile. Eh ben pour une fois c'était juste ! J'en reviens pas! Le chemin est vachement étroit, je ne peux pas stationner là, je vais me faire insulter par les bagnoleurs de passage. Je trouve un coin un peu plus large à 200m. Que je roule 3 ou 400m en chariot ça change pas grand chose. Je livre une grosse rénovation. Le client me dit que ça a 22 ans, il veut péter le carrelage autour, refaire les plages, c'est vrai qu'on voit que ça en a besoin. Un café, un chèque et je file.

    La piscine suivante est à Nogaro, je tourne juste avant le circuit et faut monter dans les collines. Pour confirmer j'appelle le client qui me dit que je suis sur le bon itinéraire. Dans le Gers je me méfie, tu t'enfiles sur une route et au bout t'es à la fin de la Terre, la grande cataracte. Je m'arrête devant chez le client, il m'envoie faire demi-tour à une ferme plus loin. Je reviens dans le bon sens, vlà un grumier qui veut passer. Ah ben ça va pas le faire, à cette saison faut éviter le bord des fossés. Je me casse, rebelote, demi-tour à la ferme. Je dis au client que je pourrais rester là-bas, c'est plus facile. « Surtout pas ! Je vous demande de revenir s'il vous plaît. » Bon bon. Je décharge, le client s'en va, sa femme me signe les papiers. Elle me dit : « vous savez, nous on est deux à bosser sur l'exploitation, on a des vignes et des canards, nous on s'en sort, ça fait des jalousies. » J'avais cru comprendre oui...

    M'en vais de là à midi, j'ai le temps de manger tranquille à Aire sur l'Adour vu que j'ai un trou dans le programme avec la couverture en moins. Je finis au bord de l'autoroute Bordeaux Bayonne donc je coupe par Tartas-Rion des Landes. Le bled où Maïté avait son resto. C'est toujours ma plus grosse déception restophilique... Je me faisais une joie de manger chez Maïté, le truc mythique qui passe à la téloche. Putain c'était à peine de la bouffe de cantine scolaire, la honte ! Du reste ça a fermé peu de temps après. Elle n'a pas supporté que je sois déçu, c'est la seule explication.

    Je livre ma dernière chez une petite dame, la cour est jonchée de merdes de chien c'est impressionnant. Et même pas de flaques d'eau pour que je lave mes pneus. Après les gens se demandent pourquoi on conduit en chaussettes.

    On est mercredi, on reçoit les programmes Waterair, j'ai du Barcelone et Lérida, les affaires reprennent.

    Je valide la fin de journée à Lubbon, ici pas de déception, c'est toujours aussi bon, tout maison.