| Carnet de bord de Février 2014 | Partager sur Facebook |
A 6h pétantes je suis comme un gland devant le bistro fermé avec mes claquettes de douche dans un sac Fnac. Un cornet de la Fnac ça fait classe non ? Virginie se pointe avec les cheveux en bataille, visiblement elle a eu une panne de réveil. Pas grave, on pardonne aux jolies filles, aux autres aussi d’ailleurs… Pendant qu’elle démarre tout le bazar je jette un œil au journal du coin. On reparle de l’accident de l’A39. Il y a un communiqué qui indique que c’est bien l’ancien patron de la concession Porsche qui est mort. Il a cédé l’affaire à un type qui a le même nom mais avec un prénom plus jeune et que le groupe Machin continuera à servir ces clients avec passion. Ah ben nous vlà’ rassurés, mais je ne vois aucun mot de sympathie pour les défunts ou les familles… Business as usual.
A 9h moins le quart je suis au Carrouf’ de Besançon Valentin, personne devant moi, on me prend de suite. Ensuite je descends au deuxième à Chalezeule, pas un chat non plus, avant 10h je suis vide. Enfin vide, il me reste le bois. Pauline m’envoie un message pour le rechargement, ça me semble bien compliqué cette histoire. Je change mon fusil d’épaule, je monte à Valdahon en premier. J’y suis vers 11h, là non plus personne dans la cour. J’ouvre un côté et dans le quart d’heure, je me sauve. C’est là que tout s’est joué et que j’ai pris la bonne décision… Comment ça je me la raconte ? Comment ça ma phrase est grandiloquente ? Je recharge 3m de chaudronnerie en express dans un petit patelin sur le plateau, j’y suis à midi moins le quart. La secrétaire me fait les papiers, le cariste charge vite fait, à midi c’est emballé. J’ai ce lot aux portes mais comme il me reste un lot de bois à l’avant je peux redescendre du Haut-Doubs sans trop me chier dessus. A 14h je pose le bois chez un marchand de matériaux à Marnay puis je rentre à Besançon. Ici c’est plat, en y mollo dans les ronds-points, ça le fait pour rouler avec le poids au cul. Petit passage à l’atelier pour faire reprendre le toit de ma semi, j’ai une petite fuite depuis la réparation de l’autre jour. Je passe dans les rouleaux, et d’une pour laver et de deux pour voir si ça coule, c’est non, c’est bien.
Je monte chez Tillet charger pour lundi. Il y a deux collègues devant moi mais des rapides, tout bon. Je rentre au dépôt, j’embarque le chariot, un peu de gasoil et retour maison. A 19h je décroche au bled, tiens, je ne suis pas rentré pour l’heure du goûter !