FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2015 Partager sur Facebook
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  • une salle de cinoche vide
    dans le 47
  • Mardi 7 Juillet 2015
  •  

    Il a un peu de mal à se lancer le jeune ce matin derrière le bar, mais en speedant un peu sous la douche je décolle quand même à 6h. Je démarre derrière un Sifferlen du 68 avec un plateau nu, il prend l'autoroute. Je le retrouve à Montauban nord, j'ai bien fait d'éviter le péage on ne gagne rien.

    A 7h pétantes j'appelle mon gaillard, il vient me retrouver derrière le cinoche. Il m'ouvre la barrière de ce qui doit être le parking du personnel du centre commercial, pas de bol une grue est en train de se mettre en place elle va rester là jusqu'à midi. J'aurais aimé m'approcher un peu tant pis, en slalomant avec le chariot j'y arrive. Pour ici je n'ai que 12 palettes, gerbées par deux ça va. L'accès au ciné se fait par des escaliers et un plan incliné pour les handicapés, je ne vois pas bien comment les gars vont faire. On fait le tour, je trouve un coin où il n'y a que deux marches, je tente le coup, je descends les marches avec le chariot. Les types sont un peu contents de ne pas tout se payer à la main...en plus je leur dégerbe les palettes parce qu'elles ne passent pas dans les portes. Un coup de tire-pal et l'affaire est faite, les gars sont heu-reux ! J'aurai mis une bonne quand même en tout, j'appelle l'autre à Pau je m'annonce pour 11h15.

    A Pau l'accès est un peu moins facile, il y a des bites partout pour faire dégager les bagnoles et casser les camions en manœuvrant surtout. Je bloque l'accès d'un petit parking, ma foi... J'ai 22 palettes mais surtout 210 colis en vrac, la salle fait 210 places. Heureusement il y a du monde, un chef d'équipe français et quatre gars qui parlent entre eux sans que je comprenne. Ce sont en fait des bulgares, les fameux travailleurs détachés. Alors ils nous prennent notre boulot ces mecs de l'Est ? Le français m'explique qu'ils sont courageux et qu'il est moins emmerdé qu'avec des interims. Au fur et à mesure que j'apporte les palettes ils les vident, empilent les palettes, plient les cartons, en gardent un pour faire poubelle. Tu sens que les gars c'est pas leur premier chantier. En une heure et demie tout est rentré dans la salle de cinoche, putain je suis scié quand j'ai vu tout ce vrac...je me voyais pour des plombes.

    Laurence m'a envoyé mon retour, je monte à Agen. Je m'inquiète pour l'heure d'arrivée, cool ils bossent jusqu'à 17h. J'ai même le temps de bouffer une salade à l'ombre du côté de Nogaro vers 15h.  

    A 16h15 je me pointe à Pont du Casse chez un sous-traitant de Compo qui leur emballe les produits phyto's. Qui les emballe, et qui les fabrique si ça se trouve j'en sais rien. Quoi qu'il en soit ici ça va toujours bien, je demande au mec de rester un peu à quai pour finir ma coupure. « 10 minutes pas plus, après je ferme le portail. » Nickel, pile poil, tip top, ya' bon' banania.

    Tempête sous mon pauvre crâne, je calcule et recalcule, j'ai déjà rouler 10h hier... A l'entrée de Périgueux il y a ce resto tout neuf que je ne connais pas, j'ai 8h52ou 53 de volant, 12h50 d'amplitude...allez c'est bien, ça me fera ma 11h.