FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Oyonnax
    Vouglans for ever
  • Vendredi 7 Septembre 2018
  •  

    Réveil 5h, le bar est allumé mais le mec fait le ménage, au calme. Au bout de 5 à 10 minutes il ouvre enfin. Café, croissant au chocolat, douche, et zou. J'ai remarqué que maintenant les catalans ne disent plus gracias ou gracies mais merci. J'imagine que c'est pour s'éloigner le plus possible du castillan, un genre de résistance, je ne sais pas trop. Faut que je pense à demander à Nertor la semaine prochaine, il est bien au point là-dessus. Il ne se sent pas Espagnol, n'aime pas le Réal, Nadal est de droite, c'est bien marrant de discuter avec lui quoi !

    Donc je décolle avec 9h01 de coupure. Gérald m'a demandé du Porto mais je passe à la Jonquère il est 6h15, ça fait un peu tôt pour les courses. Je fonce ventre à terre, les 4h30 m'amènent à Mornas. Petite sieste puis j'ai la mauvaise idée d'aller acheter du pain à la station. Il y a un monde fou, une vieille qui paye un sandwich triangle avec un billet de 100 boules, elle nique le fond de caisse, la fille va faire de la monnaie. Purée faudrait interdire les touristes.

    Encore des touristes du côté de Valence, c'est bien chargé, ils ont tous la mauvaise habitude de sauter sur les warnings au moindre coup de frein. Faudrait interdire les touristes et les feux de détresse.

    Je mange un bout en un quart d'heure au péage de Montluel et un peu avant 3h je suis du côté de St Claude. Je vous vois venir, non pas d'histoire de pipe, une usine d'injection plastique comme partout ici. Ils font des pots de fleurs et les grands crayons blancs avec une bande rouge au bord des routes. Je m'adresse à une cariste, je m'attends à ce qu'elle me dise : « tienes que esperar » mais non elle s'en va et revient aussitôt avec un gars et un trans-pal électrique. J'ai ouvert les deux côtés, la fille me vide, le mec range au fur et à mesure sous un chapiteau, ça file. J'avais une demi-heure de coupure à faire, ça le fait pile poil. Je me mets sur les marteaux pendant que je vais tirer un café, pour faire joli en cas de contrôle.

    J'ai 7h56 de volant, il faut deux heures pour rentrer au dépôt, ça va le faire. Venga !

    C'était sans compter sur une quantité de chieurs qui se traînent, une quantité de gendarmes au bord de la route, j'en ai rarement vu autant. Le binz habituel du vendredi soir à Besac', je me pointe à Devecey avec 10h17 de volant, ma foi tant pis. Ma chérie a déjà démarré pour venir me chercher j'allais pas abandonner le cametard sur la rocade. On viendra le chercher demain matin, il fera jour. En finissant un jeudi au sud de Madrid je ne pensais pas pouvoir rentrer si tôt, ça a bien marché mon affaire. Bon week-end à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.