FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2018 Partager sur Facebook
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  • c'est honteux ce nom !
    à Bruxelles
    et je sors comment ?
  • Mercredi 7 Novembre 2018
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    Ici c'est assez cher mais c'est propre. Les douches sont nickel, on n'est pas à Issanka c'est sûr.

    A 8h et demi je suis devant une grosse ferme avec des vaches des chevaux. C'est le monteur qui me réceptionne, il envoie un de ses gars faire la circulation, les caisseux déboulent comme des malades.

    Ensuite je vais à Waterloo, déjà pour un Français c'est gênant mais le client habite avenue Wellington. C'est fait exprès pour remuer le couteau dans la plaie ? Un peu plus je partais sans livrer, je vais leur apprendre moi ! On a notre fierté quoi merde ! Les clients sont bien sympas ça compense l'humiliation. L'entrée du jardin est bizarre, le chariot ne passe pas. Je dépose les gros trucs devant la maison, on se fait les colis à la main.

    Par miracle je trouve un bout de trottoir pour ma pose de midi. Je m'enfile dans Bruxelles vers 13h, ça circule, il commence à pleuvoir. C'est chiant. Je trouve facilement la maison des clients mais c'est sur une rue à deux voies avec un terre-plein central, impossible de s'arrêter, les quelques places sont squattées. Hyper coup de bol il y a un stade à 200m avec un grand parking, sauvé. Je vais faire une roco à pied. Une jolie flamande m'aborde, c'est la cliente elle m'a vu passer. Elle parle un peu français, c'est mieux. Le néerlandais et moi ça fait deux. Ici aussi la piscine sera derrière et il n'y a pas d'accès, je laisse la structure dehors et les colis dans le garage. De retour au camion le parking s'est rempli, le coup classique, je ne peux plus sortir, je m'étais pourtant mis pour ne pas me faire baiser. En manœuvrant j'arrive à me sortir de là entre deux platanes, ouf !

    Faut que je speede, Laurence m'a pris un retour à charger avant 17h, c'est l'heure à laquelle je finis normalement. Un commercial m'appelle, chez le prochain client j'aurai un chèque certifié mais faut qu'il le récupère. Je lui propose de le donner à la logistique en rentrant, il doit bien y avoir du courrier entre Waterair France et Belgique mais il ne veut pas. Moi j'ai pas de solution, je vais pas retourner à Bruxelles pour un chèque. On se rappelle plus tard.

    La dernière piscine est à Koersel, la rue est large, le client bien cool, il parle un peu français aussi, parfait. A 16h je suis vide, zou !

    Mon retour est à 14,8km d'ici, c'est beau. Je me fais un peu chier pour trouver l'usine. Je me retrouve sur un grand pont tout neuf, l'usine en contre-bas mais on y va comment ? En fait il faut prendre l'ancien pont et longer un canal. Gilet jaune, numéro de commande on me fait entrer de suite. Personne devant moi, on attaque. Je n'ouvre qu'un côté, le cariste apporte les palettes deux par deux mais faut tout sangler. Purée sangler du terreau, t'y crois ? Et faut pas jouer au plus fin, le gars contrôle à la fin. La procédure exige de mettre deux palettes debout derrière avec une sangle. Je fais tout bien. Le gars des expés' vient prendre des photos, seulement après on peut fermer.

    J'aurais pu rouler un peu sur le soir mais j'ai toujours le chèque. Il y a un resto à 20 bornes de là, j'envoie le lien Maps au commercial. Il est ok.

    On est mercredi, je fais mon programme pour la semaine 47 puis je vais dîner. Mon gars arrive à 20h30, je lui propose une bière mais il me dit que sa femme l'attend dans la bagnole. Je ne l'ai pas vu longtemps mais il m'a fait une bonne impression. Il est trop tard je ne bouge plus, demain il fera jour.