| Carnet de bord de Avril 2013 | Partager sur Facebook |
Mon gamin ne part de la maison qu’à 9h30, donc je fais pareil… Disons plutôt que ça tombe très bien. Quand j’arrive à Seppois, Sylvain, le spécialiste de la Côte d’Azur, termine son chargement. On va vérifier si la machine à café n’a pas été déplacée. Elle est toujours là et j’ai un peu d’argent sur ma clef, on en profite. Mon chargement est très classique, le temps de tamponner mes récep’ il est midi.
Un cassage de graine en chemin et pour deux heures je suis à Besançon. J’hésite, le temps menace mais mon camion est crade. Je vais laver. Personne sur la piste, j’ai le temps de fignoler. Sur les 5 ou 6 km qui me sépare du dépôt, je prends une grosse averse, merde ! Je fais les pleins, j’ouvre un côté et j’attends.
Ma semi est passée chez Fruehauf l’autre semaine, mais ce n’était que du rafistolage. Ils ont reçu les pièces, je dois leur laisser. Mon collègue Gérald ne tourne pas en piscines cette semaine, je peux prendre sa remorque. Sauf qu’elle est chargée de vendredi dans l’Ouest et qu’il a une grosse tournée à vider sur Dijon et Dôle. Donc, je poireaute. A 17h il se pointe enfin. Il l’a fait exprès pour me mettre en retard ce fumier de se payer un chantier de merde et des clients à la con… Eh oui ma pauvre dame, il n’y a plus de solidarité ! Tiens à propos de solidarité, on apprend la mort de miss Maguy. J’ai du mal à écraser une larme. Avec son copain Reagan, ils ont lancé le néo-libéralisme qui nous ruine aujourd’hui…et ils ne sont plus là pour voir le résultat de leurs conneries.
Comme je savais que je devais transvaser, j’ai demandé à Fabrice chez Waterair de me charger à l’envers, du coup ça va plus vite et après la transvase je suis chargé à l’endroit…putain pas con le gars !!! A 18h je file. Je termine cette mini journée à l’Euroscar où je retrouve par hasard Rémy, waterairien lui aussi et ex Buffa lui aussi.