FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2014 Partager sur Facebook
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  • A Maureilhan, et nous on se gare où?
  • Mardi 8 Avril 2014
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    A 8h je suis à Lapalud. Le lotissement est neuf mais le client a fait parvenir un joli plan, nickel. La cliente est d’un âge certain, sympa. Elle a mis la jupe à troutrous, pour son âge elle n’a pas de mauvaises jambes, pourquoi ne pas les montrer ? Il faut tout ranger parce qu’elle va se marier sous peu. On sent bien que le mariage ça lui a donné un coup de fouet à mémère. Ensuite je saute de l’autre côté de la Saône pour poser une rénovation à Bollène. Comment ça c’est le Rhône ? Le Rhône n’est même pas français, mais suisse, alors que la Saône… Marseille se trouve dans le département des Bouches de la Saône et pis c’est tout !

    A 13h je suis au sud d’Alès dans un patelin. Je me gare à l’ancienne cave coopérative. Combien de caves  coopératives ont fermé dans le midi ? Des dizaines ? Des centaines ? Les gens ne boivent plus de vins ! Pourtant je lutte, mais tout seul je ne sauverai pas la filière viticole française,  j’ai bien peur que le combat soit perdu…  Quand tout sera fermé je m’immolerai au gros rouge qui tache devant une usine Coca.

    Je suis garé à 200m de la maison, le mec est bien sympa, il a une bizarre de bagnole de sport fabriquée dans les environs parait-il. Je n’ai pas retenu la marque, les fans de charrettes  doivent connaitre. De là je descends à Arles. Je m’arrête cinq minutes au centre routier de Nîmes pour boire un jus, je vais mourir sans ma dose de caféine. A Arles je sonne à la porte, personne. Mon client c’est l’arlésienne…ah ah ! Au bout de cinq minutes il vient m’ouvrir, il bricolait et ne m’a pas entendu. Il a déjà une Waterair dans un autre domicile, il connait le produit. Moi ça m’arrange ça va plus vite. Encore que, je ne suis pas pressé, je n’ai plus qu’à rouler jusqu’à Béziers. Malgré l’heure le passage de Montpellier est bien tranquille, à 19h15 je me pose aux Oliviers à Maureilhan. Je mange vite, il y a du foot ce soir à la téloche, je ne veux surtout pas subir ça.