FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2015 Partager sur Facebook
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  • trop bien garé ce connard!
  • Mardi 8 Décembre 2015
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    Petit déj et douche comme tous les matins et zou ! Je commence à Salviac, comme le nom du journaliste qui commentait le rugby autrefois, oui celui qui n'a jamais touché un ballon. Pour se justifier il disait que les journalistes parlant de l'espace n'ont jamais marché sur la lune, bref il était mauvais. Donc à Salviac 46 je m'enfile sur une petite route, le gps me dit 400m, ça va au pire je reculerai... Donc au bout je recule puisqu'il y a un virage à l'équerre et un petit pont. C'est le tarif. En reculant je vois mon client qui m'attend sagement, je suis allé trop loin, vraiment pour rien. Je lui explique que je retourne sur la grande route et que je reviens en trottinette. C'est un couple de retraités hollandais, il passe l'hiver chez eux et sont venus exprès de Breda pour moi... Ils parlent bien français l'un et l'autre. Quand il sort son carnet de chèques il se trompe et sort le passeport du chien...et de m'expliquer qu'ils ont pris les papiers du cabot de peur de se faire refouler à la frontière avec les contrôles. Leur petit Fox me semble bien inoffensif, je le vois mal avec une Kalach, ma blague les fait rire c'est déjà bien.

    Un peu de route typique du Quercy c'est à dire sans ligne droite et je me retrouve pas loin de Cahors. Je dépose une grosse rénovation, le client en profite pour mettre un escalier, l'âge venant l'échelle c'est chiant. Pour repartir je veux reculer, le client me raconte que ça passe dans le village, ça fait une boucle et hop ! Et hop, oui ! En voiture, hop ! En camion pas hop. Je ne peux pas tourner sur ma gauche ça fait une épingle, me vlà à manœuvrer sur la place du pays entre les bagnoles devant l'école. Rien touché, rien cassé, un miracle. Je prends l'épingle dans le bon sens et je file de là.

    A 14h je suis de l'autre côté de Cahors, je suis moyennement inquiet, j'ai déjà fait une rénovation ici l'année dernière ou celle d'avant. La route grimpe, je passe devant la maison où je suis déjà venu, au pire je reculerai... Non, pas à chaque fois, en haut de la colline il y a un carrefour en T avec un arrêt de bus, trop facile. La maison est en construction, il n'y a personne. Quand je retourne au camion pour téléphoner je croise une bagnole c'est la cliente. Les abords ne sont pas faits, la marche pour entrer dans le garage fait presque un mètre, avec un fossé tout autour pour passer un drain j'imagine, donc c'est chiant. La cliente doit peser 32 kilos godasses comprises, c'est la moitié de l'escalier, je me démerde tout seul pour porter. Je suis en bout de fourches pour poser les tôles, c'est fin mais ça va j'arrive à tout ranger. Ça n'a pas l'air de plaire à la cliente qui trouve que son garage est trop rempli. Nan ben je laisse tout dehors et tu te démerdes avec les vols, m'en fous moi ! Restons zen.

     

    Je n'ai plus qu'à descendre à Agen pour demain, calme cool. Fin de journée au centre routier.