| Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Café, pain aux raisins, douche et décollage à 6h15. Deux bonnes heures après je suis chez le gros fabricant de hangars agricoles, Waltefaugle à Dampierre sur Salon. A l'acceuil la bonne dame jette un froid : « Oh mais j'ai pas de livraison comme ça aujourd'hui au programme, pour moi c'est lundi. Je vais demander à monsieur Thierry. » Faites ça, chère madame. Je me vois déjà vider les poutrelles une à une devant la porte à coups de Moffett... Elle revient : « Mr Thierry a oublié de mettre la commande au programme, vous allez porte 5. » Ah sacré monsieur Thierry, il me fait des frayeurs. Je descends porte 5, j'ai chargé à Castellbisbal porte 5, c'est fait exprès certainement.
Ça vide à l'aimant, le pontier est rapide, en une demi-heure c'est torché. Si ça avait aussi bien marché au chargement...
Il y a deux milliards d'années que j'ai pas lavé, je file chez Jeantet, j'ai le temps. Je suis tout seul, tracteur semi Moffett, tant que personne ne vient je continue, du coup je fais ma 45.
Je monte au dépôt pour faire les pleins, faire coucou et faire du secrétariat.
Je mange une salade sur un parking de l'autoroute et à 14h30 je croise le Kolak dans Seppois. C'est frère de Sevket, il fait des piscines en remplacement chez Buffa depuis longtemps. Donc si le camion de 13h30 a fini c'est que ça tourne.
Ah ben non, perdu. Le chargement de Marc a merdé, tout ne rentrait pas, et j'ai encore Michel devant moi. J'ai le temps d'aller tchatcher au bureau, me foutre de la gueule de Jean-Pierre le chef magasinier, et boire des cafés. A 4h je suis en place, 5h chargé, tout bien.
Bon bouchon à Sévenans dans les travaux. Tu m'étonnes, un gendarme déguisé en motard civil marche le long du bouchon et dénonce les gens à ces collègues. Il a laissé sa bécane vers celles de ses collègues. Il est habillé en tenue de moto avec un gun à la ceinture, c'est à ça que je l'ai reconnu. Sans déconner ? Ils n'ont rien d'autre à foutre que d'allumer les gens qui téléphonent dans le bouchon ? Ce pays me révolte. Pfou après tout, dans un quart d'heure je suis en week-end.
Bon congé de fin de semaine à tous, le ciel vous tienne en joie.