| Carnet de bord de Aout 2018 | Partager sur Facebook |
Café, pain beurre, douche, zou ! Je finis la tournée en livrant une palette de margelles dans une maison isolée, visiblement la cliente se lève, elle fait du café, m'en propose un que j'accepte pendant qu'on fait les papiers.
Comme toujours quand on est vide ici je vais recharger du lait. C'est l'avantage de ce boulot c'est pas saisonnier, les veaux boivent du lait toute l'année. Enfin toute l'année, oui et non c'est pas les mêmes veaux à chaque fois...
A 10h je suis aux transports Transjila, c'est eux qui stockent pour Lactalis. Nous on est affrété par un « placeur » jurassien de veaux chez les éleveurs, on fait un enlèvement client donc ça va toujours bien à charger. Toujours, mais pas ce matin. Je ne suis en place qu'à 11h, le mec qui a compté le plancher a dû souffrir du soleil la semaine passée, ça ne rentre pas. Je descends le chariot et on charge la dernière palette par les portes, le cariste bovine, pousse, pousse avec une palette de lait. Après un bon moment j'arrive à fermer les portes, venga comme disent les Bretons. Il est midi, je me prends un bout de pain dans le village.
Je fais tirer jusqu'avant Le Mans, mon pain beurre de ce matin est loin dans les talons. Je finis les 30 entre Orléans et Montargis. J'appelle mes quatre paysans de demain, c'est ok. Le seul qui m'inquiète un peu c'est le premier. Je suis tombé sur sa fille, à la voix c'est une toute petite gamine, elle m'a dit qu'elle faisait la commission. Après tout, quand ma gamine était petite elle faisait très bien les commissions qu'on lui demandait, elle se donnait de l'importance. Ça va le faire.
Je combine mes heures, avec les restos en vacances c'est compliqué. Je fais dans le simple, sûr et classique, chez la Suisse sur la N6, tip top comme on dit chez elle.