| Carnet de bord de Juillet 2013 | Partager sur Facebook |
Du coup je commence à Libourne. La cliente est une danseuse professionnelle, un corps musclé, vêtue d’une robe légère, une démarche féline…oufffff ! La suite est à Blaye, prévue à 13h, j’appelle le type. Ça l’arrange que je vienne ce matin, il a du taf. La maison est sur un chemin étroit, je suis garé loin, pas super sécurisé, pas bon du tout. Je mange un bout vite fait et j’appelle le client suivant à Bordeaux. Il a pris sa journée, je peux venir quand je veux.
La rue est en pleine ville devant un square. Impossible de me garer, il y a des bagnoles partout. Je voudrais faire demi-tour mais dans un quartier des années 1900, ce n’est pas adapté aux camions. Je me pose à l’arrache sur un trottoir. Les flics passent et m’ignorent…ils ont raison. Les maisons sont mitoyennes, le gars n’a aucun accès à son jardinet. On passe par chez les voisins. Le client est vraiment sympa, donc je lui file un coup de mains pour tout dépoter. La piscine n’est qu’une baignoire améliorée, mais il y a autant de colis et d’accessoires que pour une grande. Je lui aide à tout ranger, en remerciement il me donne une bouteille de Bordeaux rosé. Production artisanale parait-il, je verrai ça… Je devais avoir fini ici à 17h alors qu’il n’est que 15h, nickel.
Coup de fil à Damazan pour récupérer la piscine abandonnée, Patrick, le chef, m’attend. Il me charge, ensuite je file à la douche en vitesse, j’en ai besoin il fait une chaleur à crever. J’ai encore une rénovation à poser à Plaisance du Gers entre 17 et 19h. Je pinaille dans Plaisance, c’est étroit, je ne trouve la maison qu’à 7h moins 10. Juste juste. Le papy me dit de ne pas m’inquiéter, il est à la retraite. J’échoue entre Pau et Bayonne à Cauneille, my best resto de tout l’univers. Il est 21h passées et j’en ai plein le c.. Heureusement que j’ai vidé le Bergerac hier soir.