| Carnet de bord de Janvier 2014 | Partager sur Facebook |
Punaise j’ai oublié mon gel douche hier chez la suisse…sse. J’ai pas l’air con, à poil dans la douche, bon ben, va pour une douche à l’eau claire. Je démarre de bonne heure, histoire de passer Lyon avant le rush. A 8h et des bananes je suis à La Roche de Glun, je n’aime pas ce coin, coincé entre le Rhône et la voie ferrée ce n’est pas facile d’accès. Mais finalement non, mon client est dans une zone où il y a les transports Almeida et Transalliance, facile quoi. J’ouvre les deux côtés, en cinq minutes je suis allégé de 9t sur le cul. Mes pneus respirent. J’ai un peu de temps devant moi je n’ai rendez-vous à Loriol qu’à 10h. Donc je m’arrête à l’Inter me racheter un gel douche et un bout de pain pour midi.
Gros changement chez ITM Loriol, avant il fallait écouter le haut-parleur donc hors de question de faire une sieste les pieds sur le volant, désormais on nous donne un bip comme partout ailleurs. Sauf que le bip a du mal à sonner, on ne m’appelle qu’à presque 11h, soit quasi une heure de retard. L’autre fois le contrôleur ne m’a pas décroché deux mots, aujourd’hui il me parle comme si on avait fait le réveillon ensemble…bizarre ce type. Il me contrôle au fur et à mesure, du coup avant midi je ressors avec mes Europe vides. Je prends la direction de Lyon. Au pied du Grand Bœuf je me fais déposer par un Premium à la régule patalacciesque, c’est mon ami Razeau qui se permet de m’humilier. Il file comme le vent, il est midi et demi, pas l’heure de boire le café. J’ai appelé le gars du chantier où je recharge pendant l’attente, je viens quand je veux. J’avale mon bout de pain en vitesse et je le rappelle, le chantier est au Péage de Roussillon au niveau du radar automatique dans la descente sur l’autoroute, pour ceux qui connaissent. Mais dans le bled bien sûr. Alors pour y aller… Boah finalement ça va, on a connu pire en piscines. Je charge le matos de fin de chantier et je monte à Chambéry pour le même truc. Je passe par la route des convois Vienne-L’isle d’Abeau, c’est mon coin en ce moment. Je m’arrange pour charger en 30 minutes, c’est le temps de coupure qu’il me restait à faire, ça tombe bien.
Rapide calcul de mes heures, je n’ai pas fait de 11h encore cette semaine, c’est ce soir ou jamais. Je pense pouvoir retourner au Mas Pommier. Le temps de manœuvrer, le Transics me dit : 13h02 d’amplitude. Caramba, encore loupé ! Je suis un délinquant pour 28 jours.