FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2014 Partager sur Facebook
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  • La macabre ZI d'Hernani
    plus de 1000 bornes pour rentrer à la maison, ça devient rare !
  • Vendredi 9 Mai 2014
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    Hier le cumulus a grillé, je me douche à l’eau tièdasse et je prends enfin congés de ces gens définitivement sympas et commerçants. 8h10 je manœuvre dans un lotissement de St Pierre d’Irube, c’est la banlieue de Bayonne. C’est chaud pour faire demi-tour, je m’inquiète, je descends voir, je suis à 20cm d’une bagnole dans l’angle mort. J’ai eu chaud. Les clients sont sympas, pas chiants.

    J’ai mon retour depuis mercredi, je descends au papier à Hernani. Je pose mon chariot en passant au lavage PL à Biriatou, c’est le lavage qu’on voit en contre-bas à la frontière, le mec est sympa. La surcharge chez les rouges, ça coûte cher… Dans la demi-heure je suis aux expé’ de la papeterie. On remplit une feuille avec l’immat’ le numéro de commande et tout le toutim. Un type que je n’ai jamais vu, prends ma feuille, referme le guichet, tape sur le clavier, se gratte la tête, s’engueule avec son chef, met ma feuille dans un dossier, la ressort. Je suis ma feuille des yeux, mon sésame… Il ouvre le guichet : « Espera ». Ben ouais c’est ce que je fais. Ici c’est tout l’un ou tout l’autre, soit c’est prêt tu charges, soit c’est long à n’en plus finir. Parfois il faut aller charger chez un transporteur à 30 bornes de là. Visiblement pour moi c’est pas bon ! Au bout de 5 minutes un jeune cariste qui m’avait engueulé le dernier coup parce que je n’étais pas derrière la barrière me dit : quai 4. Aujourd’hui il est bien plus sympa, bizarre ce type. Finalement dans l’heure je me casse avec 9 bobines chargées en fût. Une sangle pour éviter que la dernière ne recule et , venga !

    Je  récupère mon trois-pattes en passant, finalement les rouges cassaient la croûte dans leur guérite , j'aurais pu garder le Moffett m’enfin, vaut mieux ne pas tenter le diable avec cette milice. A 14h et quelques la rocade de Bordeaux passe à la régule ou presque. Un café à Montlieu la Garde puis une trente par là le long, je finis mes heures à Deux-Chaises. On entame la conversation avec mon voisin de parking, un vendéen bien sympa, on va donc à table ensemble. Etrange quand même ce type, il aime bien son MAN !