| Carnet de bord de Aout 2018 | Partager sur Facebook |
Au café je tombe sur un ancien Buffa que j'avoue j'avais complètement oublié. Brave gars. Les deux douches sont prises, je commence à me dire que je me doucherai plus tard, je déteste ça, la journée commence mal...un gars sort. Sauvé.
Sur les coups de 8h je suis chez le premier, facile je suis déjà venu. Il me faut descendre le chariot pour sortir la palette bourrée aux portes. Le gars arrive, puisque j'y suis je termine de vider. Ici il faut slalomer au milieu du bazar, des outils, des tas de jesaispasquoi, il a du bordel partout faut bien le dire. Soulagé de dix tonnes, la manœuvre pour ressortir est easy.
Changement du tout au tout à Chissey, ici tout est propret bétonné, le gars a un Merlo tout neuf, un gros pick-up Toy, c'est un autre niveau. J'étais déjà venu aussi, il se fait livrer le lait en vrac en pulvé mais prend quand même deux palettes par ci par là en cas de panne du système.
Je fais le tour de Dôle pour sauter dans le 21, juste à la frontière. Ici j'étais venu cet hiver, le gars est toujours bien sympa et avec la tchatche. Lui a pas mal de veaux en pension, il prend le lait en big-bags, ça lui évite de brasser des sacs de 25 kilos. Pour midi j'ai fait mes trois clients de Dôle, pile poil comme j'avais prévu.
Je mange un bout au calme là le long, il pleut. Pour l'instant j'ai eu du bol, avec la pluie. A 14h je fais le dernier paysan au nord de la Haute Saône, limite du 52. C'est le seul que je ne connaissais pas, il a un vieux Maniscopic, peu importe l'âge de l'engin, avec le bras qui s'allonge je n'ouvre que le côté chauffeur. Fastoche.
Pauline me fait revenir à Besac'. Elle me donne une ramasse de demain pour s'avancer. Dans le quart d'heure c'est annulé, pas prêt. Du coup je rentre au dépôt. J'y suis à 16h.
Il y avait un truc à faire en porte-char demain mais c'est pas certain, le reste du boulot est verrouillé. Le boss descend me voir : « rentre chez toi, tu es en vacances. » Ohhh ben ! Je prends le temps de vider le tachy. Le chef revient à la charge : « tu m'as énervé avec ton histoire de clim', j'ai réfléchi, si on attend le renouvellement du parc c'est trop long, j'ai fait la demande chez Mercedes, on fera ça pendant l'hiver. » On progresse, on progresse.
A 18h je décroche à la maison, bon week en avance et bonnes vacances à tous, bon courage à ceux qui bossent. Le ciel vous tienne en joie. A dans trois semaines.