Carnet de bord de Décembre 2020 | Partager sur Facebook |
Sur présentation du ticket de parking tu as droit à un jeton de douche gratuit, purée j'ai économisé deux balles !
Je commence dans la cambrousse vers Soignies. La maison de la cliente est au bord d'une route étroite, je suis obligé de me serrer dans l'herbe pour laisser le passage à des tracteurs avec des tombereaux de betteraves, remorque à trois essieux, ça rigole pas. C'est un petit jeune qui conduit le premier, je lui dis que je veux bien me garer dans l'herbe mais les camions modernes ont du mal à quitter le goudron, si je suis enlisé faudra me tirer de là au prochain passage. Pas de problème monsieur qu'il dit. J'aide la cliente à démonter une palissade, on peut vider. Les accotements sont stables, je peux m'en aller tranquillement.
A midi et quart je suis entre Anvers et la frontière côté Bergen op Zoom. Je sonne, la dame qui m'ouvre ne parle pas un mot de français, elle appelle son mari, lui baragouine, c'est moi qui ne parle pas leur langue, je suis chez eux, donc je m'adapte. Il veut bien que je livre maintenant au lieu de 13h. C'est une toute petite piscine, il veut passer l'escalier par chez les voisins mais ils sont absents. Il me dit qu'il se débrouillera. Parfait.
Je reprends l'autoroute direction Bruxelles, je mange un bout au premier parking.
Vers 15h je suis à Manage chez MNLK, c'est la même boîte de merde qu'à Strasbourg où on charge les bobines pour Vaudrey. Ici le gardien est tout aussi con, ça doit être un critère de recrutement. Il me dit que ma commande sera prête dans une demi-heure, faut que j'aille au parking à 200m.
Je me fais chauffer un café, je bricole, laisse passer une grosse demi-heure et j'y retourne. Selon le mec fallait que je revienne à pied. Putain bé si tu me l'avais dit ! Je peux pas deviner. Toujours pas bon, je retourne au parking. Encore une grosse demi-heure et un chauffeur me donne un post-it avec mes immats', il dit que je peux y aller. Bascule, bureau, porte 1. J'ouvre un côté et j'attends. Il est 6 moins 10 et les gars sont en pause à 6h paraît-il. Je ne me fais pas d'illusions... Mais si ! Un petit gars arrive et me charge. Des bobines de 5 tonnes ça va vite. On est en Belgique, je pose une sangle par palette, ça fait joli. Les mêmes bobines chez Tillet on ne les sangle pas mais à l'étranger on se plie aux coutumes locales. A 18h40 je peux enfin partir.
Je m'arrête casser la croûte entre Namur et Luxembourg sur un mauvais parking, déjà blindé. Puis nouvel arrêt à Rodange pour du gasoil luxembourgeois comme à la montée. Je finis la journée à 23h au centre routier de Metz, il me reste une minute d'amplitude, mission accomplie.