Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
Décollage à 7h et demi, il pleut toujours. La Franche Comté jusque là c'était le Sahel, maintenant on est en pleine mousson. On n'est jamais contents, c'est de la pluie efficace ceci-dit.
Petit arrêt au dépôt en passant, vendredi j'ai oublié de redonner des papiers et plus grave de poser mes congés de fin d'année. Encore que ça sert à rien, on arrête en même temps que Waterair et voilà. Je me fais un quart d'heure, le bouchon de Cayenne est résorbé, tout va bien.
Deuxième arrêt à Arbois, comme d'hab' pour mon bout de pain habituel. Je ne sais pas ce que va dire notre président ce soir, mais va falloir qu'il soit convaincant. Je pense que c'est peine perdue au vu du rond-point de Lons, les gars ont déposé un conteneur, et monté un truc en dur. C'est pas gagné Manu. Toi et tes copains néo-libéraux vous l'avez bien cherché, je vais pas pleurer sur votre sort non plus.
Je suis pressé mais sans plus, je garde la 83 jusqu'à Bourg. Les 4h30 m'amènent à Lyon comme d'hab', je finis mes 30 à la BP sur le périph'. C'est vert partout, cool. Moins cool c'est Montélimar, heureusement je n'ai rien à y faire. Les sorties sont fermées, Montélo nord sud, Bollène... J'ai du bol de ne pas aller me frotter là.
A 17h je suis à Frontignan. Le centre ville est bien bouché, c'est bien le binz même. Il faut pas loin de 20 minutes pour traverser le bled. Je reste en warning sur la rue de la gendarmerie. Je ne les ai pas vu passer, tant mieux. Je livre chez un couple de jeunes marocains je dirais. Pas pensé à leur demander. Ils sont bien cool en tout cas. On profite du chariot pour passer l'escalier au-dessus du mur. Quand c'est fini le gars a réfléchi, il voudrait déplacer la palette de margelles. Moi je m'en fous, quand c'est demandé gentiment, il n'y a pas de problèmes.
Je n'ai plus qu'à aller me poser au premier troquet, Issanka. Ça tombe bien non ? Je n'ai pas 9h de volant, et j'ai une 11h valide, pile poil.