| Carnet de bord de Mars 2014 | Partager sur Facebook |
Je commence la journée par franchir une interdiction aux PL à Bellerive sur Allier, normal. Je pose ma première piscine à Randan chez un mec super sympa. On vide, on range tout bien dans le garage, il m’offre un café pendant qu’on signe les papiers. Au poil. La suivante est du côté d’Aurillac. J’y suis en début d’après-midi. L’adresse n’est pas claire, j’appelle la cliente, elle m’explique, j’ai bien fait de lui demander elle me déconseille une route que je comptais prendre. Le chemin est trop étroit je dois me garer au bord de la départementale. Mais ça roule trop fort, je vais me faire couper en tranches, je cherche un coin pour me poser et vider sans mourir… Je trouve un rond-point et un panneau : Z A de jenesaisquoi… Au poil, une Z A il doit y avoir des entreprises, j’y vais. Mauvaise pioche, en fait de zone il n’y a qu’une casse auto délabrée et par un mauvais miracle je suis sur la route que je devais éviter ! Putain la haine. Un bon km plus loin je trouve un petit carrefour pour me retourner, caca culotte. Je reviens vers le rond-point et je me gare devant le portail tout pourri d’une entreprise abandonnée, parfait. J’apporte l’escalier puis le kit, quand je reviens pour la palette de margelles un mec en bagnole klaxonne pour entrer. Purée, le cadenas est tout rouillé, personne n’a dû venir là-dedans depuis 50 ans et le jour où je m’y mets quelqu’un veut entrer ! Je suis maudit ? Comme j’ai presque fini, je referme et j’avance un peu à cheval sur l’accotement. Pas terrible mais je n’en ai pas pour longtemps.
Ensuite je monte à Tulle. J’aime bien cette route, Aurillac-Tulle, pas la moindre ligne droite que des virages, le pied. Je vais au Nord de Tulle, la traversée de la ville est interdite, pas grave. Dans le hameau j’ai un peu de mal à trouver la maison, le téléphone sonne dans le vide, je finis par tomber sur un voisin qui connait mon client. Le gars retape une ferme abandonnée depuis 25 ans, la piscine est dans la végétation…courage pour tout remettre en état. Il y a pas mal de colis puisqu’il doit tout changer, pompe-filtre-projecteur-margelles… Je l’aide à tout ranger et je descends à Brive.
Le Titi doit venir me rejoindre, il descend à Pau mais ne sera là que vers 21h. Je vais me renseigner au bistro pour savoir si on peut manger tard. Je me vois mal entrer dans un bar sans consommer, je bois un demi et un type entre. Il me regarde, je le regarde, on se regarde…on se connait. La bière facilitant les efforts de mémoire on se souvient qu’on a soupé ensemble au Mas Pommier il y a quelques semaines. Bah du coup je ne suis pas retourné au camion comme prévu pour attendre mon pote, j’ai attendu au bar… Puisque c’est mon ami, c’est un garçon bien élevé, il a donc payé sa tournée en arrivant. Voilà, voilà.