FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2018 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 11 Juillet 2018
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    Ça bouchonne un peu à l'entrée de Barcelone après le péage de La Roca, rien de bien méchant. Du coup je retrouve Nestor pile poil à l'agence à 8h. Je lui demande de m'ouvrir j'ai deux palettes à poser. Il n'y a personne si tôt mais de toutes façons je me vide et je tamponne mes papiers tout seul quand il y a du monde. Voilà qui m'évite de revenir. Il rebranche l'alarme et on file.

    On monte dans les collines, un lotissement perché, t'y crois pas. Comme souvent le lotissement est chiément loin de la commune, Bigues i Riells. On roule un long moment, ça monte, ça tourne, ça descend, putain faut pas avoir oublié le pain. La baguette te coûte un plein de gasoil. J'ouvre et les monteurs arrivent, c'est l'équipe des boliviens. Ils sont quatre, j'ai à peine le temps d'apporter les palettes, ils dépotent tout le bazar vitesse grand V. J'ai remarqué que celui qui me semble être le chef ne conduisait pas. J'en parle plus tard à Nestor, il me répond qu'il n'a plus de permis. Il s'est fait choper avec de l'alcool en récidive. Je demande :« Ah ça picole les boliviens ?

    • Les boliviens en général, je sais pas, mais eux oui. » MDR

    On descend à Palau, ici c'est plus facile. Deux monteurs que je ne connais pas cette fois arrivent. On attend un peu, le client doit faire un virement, ça ne marche pas du premier coup. Quand on a le feu vert, je leur aide à porter l'escalier et descendre les tôles dans le trou.

    J'ai eu une bonne idée ce matin de déposer les rénovations, j'ai le temps de manger à l'ombre.

    Sergi m'envoie un message Whatsapp pour un stationnement possible, trop tard je suis déjà devant chez son client. Encore un lotissement dans le trou du cul du monde. Ça a dû avoir son heure de gloire, mais là les trottoirs sont délabrés, c'est moche. J'ai trouvé un coin pour faire demi-tour, sauvé. J'ai même bu le café au bistrot du coin. Le lotissement est tellement grand et éloigné, il y a un café et une superette. Sergi arrive à 14h, suivi de son monteur habituel, celui qui a la 806 défoncée de partout. Le matos de maçon dans une voiture normale, ça n'aide pas à vieillir bien.

    Ma dernière livraison est un client de Sergi aussi, c'est la suite de ce que j'ai déposé le mois dernier à San Esteban. C'est dans la province de Huesca, il y a 2h15 de route, je propose à Sergi d'y aller tout seul. Je connais, c'est pas la peine qu'il se tape la route pour me regarder déposer trois palettes. On fait ça. Il me file le numéro du client au cas où et un autre numéro. Le client ne répond pas, à l'autre je m'annonce pour 18h.

    Sur le chantier je retrouve le même maçon que l'autre fois, c'est lui que j'ai eu au téléphone, il me signe mon CMR, tout bien.

    Comme d'hab' j'ai mon retour et comme d'hab' c'est du pinard à Narbonne. On n'avait pas le temps de faire autre chose, faut que je sois à Seppois vendredi à 9h30.

    Je me fais la C25 à vide, un pur bonheur. A 21h40 je suis à Gérone sud, à 1 km d'où j'étais ce matin, j'ai 8h50 de volant entre-temps quand même. Le resto s'appelle Altamira, j'y suis venu il y a des années je n'ai plus de souvenirs. Je vais me rafraîchir la mémoire...et le gosier.