| Carnet de bord de Septembre 2013 | Partager sur Facebook |
Ici le petit déj est royal. Grand bol de café, pain beurre confiote’ à volonté. Le top. L’estomac plein et le cul propre je mets en route à 6h. Un peu avant 8h je suis au Carrouf’ de Dijon. Wouahh j’ai respecté le rendez-vous. Quand je veux, je peux. Vide à 9h je vais charger le pinard pour les Mousquetaires. C’est pas prêt, changement de programme, je charge une palette solitaire que je dois emmener en douane pour refaire un acquit pour l’alcool. J’ai pour mission de jouer à l’abruti, ce que je fais naturellement, histoire d’éviter des explications sur le pourquoi du comment. Sauf que le douanier, c’est pas celui du sketch de Fernand Reynaud. Il veut savoir pourquoi la date est dépassée: que ça ne marche pas comme ça faut contrôler et patati et patata. Il refile le blêm’ à son chef. Le chef qui me dit cash : mais qu’est ce qu’on se fait chier avec ces conneries ? Normalement il y a parait-il un procès de 150€. OK mais moi je viens de la charger à l’instant, nous le transporteur on n’y est pour rien. A midi moins cinq ils partent bouffer, on met un coup de tampon avec la Marianne et la date repoussée de 48h. Je vais poser c’te connerie chez nos collègues d’Epsilog, elle partira cette nuit avec la messagerie.
Je prends la direction de Besançon, je me pose un moment pour casser la graine. On apprend la mort d’Albert Jacquard. J’aimais bien écouter sa chronique sur Culture juste avant 18h. Il ne parlait pas que de génétique. Il expliquait pourquoi il était pour le sport mais contre la compétition sportive, ou pourquoi il aurait fallu supprimer les notes à l’école…avec des arguments imparables. Il avait en commun avec Ribéry d’avoir « la gueule cassée » suite à un accident de bagnole. C’est certainement leur seul point commun. Quand on pense qu’un type brillant comme ça était moins connu du grand public que Ribéry justement ou Nabila, ça nous une idée du monde dans lequel on vit…
A 14h30 je fais une ramasse à Besac’. Ce n’est pas prêt, faut attendre un peu. Les jambes sur le volant j’attaque un Sudoku. Au bout d’un moment arrive un Schenker. Il me klaxonne pour que je bouge un peu. Calme-toi la station, j’avance un peu. Il se met à quai sans rien demander. Le chef de quai sort, le fait dégager et me fait mettre à quai. Pour moi c’est prêt. L’autre il bouillait. J’ai pris tout mon temps pour ouvrir mes portes en sifflotant… Les gars si la messagerie ça vous stresse, faut faire autre chose. En un quart d’heure c’est fait, je monte vider ça à quai chez nous.
Ensuite je file chez Tillet charger pour moi. Je suis le dernier de la journée, ça file. Je fais poser deux palettes au cul par les portes, je dois les déposer dans une petite usine à 2km de là. Deux coups de fourches et je me rentre à la maison. Sans oublier de repasser par le dépôt, j’ai laissé les papiers d’un lot que j’ai chargé tout à l’heure sur le comptoir. Encore une boulette, sans conséquences heureusement, faut que la semaine se termine.