| Carnet de bord de Mai 2014 | Partager sur Facebook |
J’ai pour mission de charger aux piscines à 16h, ça va. Mais je dois quand même vider le papier à Colmar avant, ce serait mieux. Je pourrais prendre le risque de ne vider qu’en début d’après-m’, mais chez Buffa on y allait là-dedans et je n’en garde pas un souvenir éclatant d’efficacité de la réception marchandises… Pas de prises de risques inutiles, à 9h je mets en route. Oui je sais c’est tôt, mais je suis un vrai routman.
Sur les coups de 10h et demi je me pointe au guichet : « tu te mets quai 2 ou 3 dès qu’il se libère. Tu as deux putains de voleurs et violeurs roumains polonais devant toi. » Et il referme son bordel ! Je suis resté comme deux ronds de flan ! Non seulement il n’est pas rapide mais c’est un putain de xénophobe ! Et encore ce n’est pas la phrase in extenso, je l’ai édulcorée ! Au bout d’une petite heure un portugais qui a visiblement lui aussi chargé à Hernani, me laisse sa place. Gros contrôle qualité sur le papier. Les bobines sont posées en fût, et le dessous est souvent bousillé parait-il. Moi j’ai balayé mon plancher… En fait le mec m’explique que c’est à la papeterie qu’ils les posent n’importe où, il a visité l’usine. J’en ai une non-conforme, ils mettent la réserve habituelle. Je prends quand même une contre-réserve pour expliquer mon cas. Pas envie que ça me retombe sur le groin, même si le gars de la qualité me dit de ne pas m’inquiéter, c’est dans chaque camion.
En début d’après m’ je suis à Seppois. Sylvain a fini et Michel se met en place, ça a l’air de rouler. J’ai le temps de préparer mon commerce et de commencer à pointer. 16h en place, 17h fini. J’ai quand même pas mal de caillon, ça rentre pile poil. Je termine cette journée bizarre et inhabituelle…je la finis où ? Pfouu, dans un endroit secret uniquement connu de moi-même.