| Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Formule mug tartines au centre routier, une douche par là dessus et zou ! Allons affronter les bouchons de la rocade de bon matin. Ehh ben non ! On est mercredi ça roule. A 8h je commence à Tresses, c'est la banlieue Est. Je m'enfile sur une petite route interdite aux 8t. Au début c'est bien large, ensuite la route continue dans le bois, c'est étroit. Je cherche un coin pour faire demi-tour mais mon cul Paul, c'est trop étroit. J'arrive dans un bled, interdit aussi, je commence à faire un peu d'huile quand je tombe sur un carrefour potable. Ouf. Retour sur mes pas. Il y a une plaque sur le mur, la dame est psychojesaispasquoi, trois titres différents avec psycho. C'est sa fille qui me réceptionne. La gamine doit avoir 18 ou 20 ans, de suite à son phrasé c'est pas n'importe qui. Elle est à l'aise, intelligente. J'aime pas beaucoup ces métiers en psycho truc machin, je suis un bourrin loin de ces trucs, mais là faut avouer que les chiens font pas des chats.
La suite est à Talence. J'aime pas ce coin non plus. C'est des quartiers résidentiels de l'entre-deux-guerres, des rues étroites coupées à l'équerre, des bagnoles garées partout... Mais là non, un boulevard, une avenue, ce serait presque large. Je me fais un créneau entre deux bagnoles, fastoche, je serais presque fier de moi. Il est 10h et je suis reçu par une cliente qui visiblement se lève. C'est LA jolie fille au réveil, 35 ans, blonde, une bombe. Elle porte un t shirt noir sans soutien gorge et un pantalon bouffant oriental pour être à l'aise, c'est un sarouel je crois . Là, y a de la bombasse hors catégorie. En plus elle est sympa. Le genre de fille qui a tout quoi, ça agace. Son terrain est tout petit, je lui livre une baignoire, ni plus ni moins. J'accepte dans l'ordre un café et un chèque.
A 13h je suis à Cestas chez une mamie. Là on change de registre, la pauvre dame vit seule et elle a une énorme piscine dont elle ne sait plus quoi faire. Elle a fait faire ça avec son mari à l'époque pour ses enfants mais le temps est passé. Les enfants et encore moins les petits-enfants ne viennent plus la voir. C'est pas la misère à la Zola non plus, mais c'est le temps qui passe.
La suite est chez Serge à Saucats. D'emblée tu vois que le gars est bien cool. Il est content de s'appeler Serge, il le répète plusieurs fois. Sauf que Serge, il est bordélique. D'habitude je pète les planchettes qui tiennent les escaliers avec un coup de marteau, là je me mets à vouloir dévisser proprement. Pourquoi j'ai proposé ça ? Il n'a pas de tournevis Torx, je vais en chercher un dans ma caisse. Ensuite faut défaire deux cales en bois avec une clé Allen, bien sûr il ne sait plus où il les a rangées. Retour dans ma caisse. Sauf qu'une des deux est foirée. Je vois qu'il a une tronçonneuse, on peut couper le bois. Nous vlà à tronçonner la planchette. Maintenant qu'on a de la place je lui demande une pince plate, il revient au bout d'un moment avec une multiprise de son arrière grand-père. Punaise je suis con aussi, pourquoi je me suis proposé ? Il m'offre une 1664 sur la terrasse, la vie est belle.
Dernière piscine de la semaine en direction d'Arcachon. Encore chez une jolie fille, brune cette fois. Il fait beau, elle a un petit short en jean, un pur bonheur.
Laurence doit être en congés, c'est Pauline qui m'envoie mon retour, du 40 pour Vesoul à livrer vendredi. Le top ! A 19h et des boulettes je me pose à Liposthey, d'habitude je vais au fond, pour changer j'essaie le resto de devant. Pas sûr que ce soit une bonne idée.