FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2018 Partager sur Facebook
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  • la N II
  • Mercredi 12 Septembre 2018
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    Un grand crème, un croissant, une douche, 2€80, la fille voit mon ticket de parking : « Ah non, pour vous la douche est gratuite, 1€80 donc. » Donc soit c'est vraiment pas cher soit ils ne savent vraiment pas compter.

    A Gérone je descends tranquille sur l'AP7, je me fais atomiser par un FH4 bien connu, comme il est pressé, je lui propose d'aller au café mais penses-tu ! Cette histoire de café m'a mis l'eau à la bouche, je sors pour me jeter un café con leche à La Californie, comme d'hab' quoi parce que moi j'ai le temps. Je reste sur la NII, aujourd'hui j'ai le droit, nostalgie. Nestor m'a whatsappé le plan d'accès chez le client, il ne peut pas venir ils ont une grosse réunion à l'agence, présence obligatoire.

    Le lotissement est sur la commune de Tordera mais juste à côté d'où j'étais l'autre jour à Fogars de la Selva. Chémincoin ichi. Raùl est déjà là. J'apporte la palette de tôles, ils attaquent directement, motivés les gars.

    Il ne me reste qu'une rénovation à déposer à la delegacion, ça file. Je vois les bagnoles des commerciaux sur le parking, Enrique me fait coucou depuis la fenêtre du deuxième étage, ça a l'air sérieux. C'est bien les gars, soyez sérieux, vendez des piscines, moi je me régale.

    Comme toujours Laurence m'a envoyé mon retour hier, on recharge à Gava au sud de Barça. Je croise un énorme bouchon en face, de Barberà jusqu'à presque la bifur de la B23 l'autoroute qui descend sur le port, ça doit faire dans les 10km peut-être. Je sais pas comment je vais faire au retour.

    A midi je présente dans une boîte qui fait des billes de plastique, encore une. Le gars me fait mettre à quai de suite, il attaque dans la foulée. C'est des big-bags sur palettes, il les croise dans la semi, 22 palettes, 22 minutes. Record battu ! Je suis bien à Barcelone là ? Du coup je traîne un peu pour finir mes 30, personne n'attend le quai. Bien inquiet je jette un œil sur Google trafic, c'est tout vert ! Effectivement ça passe à fond, en une bonne heure le bouchon s'est complètement résorbé. Cool ! Je mange un bout sur un petit parking de l'AP7 ensuite je mets un coup de gas-oil à Figueras.

    Je m'envoie un cortado à La Jonq', quelques courses, de retour au camion je me fais interpeller par mon voisin. Il a un Actros 4 en porte-lourd et ne sait pas brancher le bluetooth. Le tableau de bord est en espagnol mais le chauffeur ukrainien. Dans le menu il n'y a que des langues d'Europe de l'ouest. Je lui cale sa tablette Samsung au camion, j'ai cru qu'il allait m'oindre les pieds. Ici se faire prendre avec les oreillettes c'est un billet de 100 boules, avec un salaire ukrainien ça doit pas le faire du tout.

    Le taximètre à zéro je remonte au max. Je visais Nîmes mais ça va être un peu juste, j'ai déjà un 10h20 vendredi, 10h10 hier, faut calmer le jeu. Je sors à Lunel pour couper à La Source à Vergèze.

    Il n'y a que deux camions sur le parking alors qu'il est 20h ! Purée c'est tout éteint. La loose ! Plus qu'à manger une tomate sans pain quand arrive un affrété XPO en camion-remorque, on voit encore ND sur les portes du Magnum. Il jette un œil sur Google, me dit qu'il y a une pizzeria à 1km2, me demande si je veux venir. Il décroche. Arrive un jeune gars du 42, il se joint à nous. Nous vlà partis. Dans Vergèze c'est étroit, compliqué pour se garer même en porteur. Il y a un Super U pas loin mais il veut monter sur un trottoir, il force mais ça ne monte pas. On va au Super U. Il trouve la direction bizarre, ben oui, le pneu avant s'est déchiré sur le trottoir. La haine ! Allo Michelin assistance. Le temps que bibendum arrive on a le temps d'aller croûter. On a fini de manger le mec n'a toujours pas appelé. Le Super U est au bout du bled, presque aussi loin que mon camion finalement, je rentre à pied j'ai un carnet à écrire. A 22h30 ils reviennent, je vais discuter un peu pour le remercier.