FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2018 Partager sur Facebook
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  • Beaucaire
    Sète
  • Mardi 13 Février 2018
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    Quand on a mangé ici le soir, la douche est gratuite le matin, la classe. Un grand café par là-dessus et zou ! Hier j'avais appelé la cliente, elle s'appelle Marie France c'est donc une retraitée, elle m'a dit que je pouvais venir de bonne heure. A 7h15 je suis devant chez elle à Beaucaire. Je dépose une rénovation avec margelles en échange d'un chèque. J'accepte un café en vitesse. J'ai serpenté dans des ruelles pour venir, je lui demande pour repartir. Elle me dit qu'au bout de son chemin je vais tomber sur la digue, ensuite tout droit. Mouais, la digue, ça m'inquiète. Vais jeter un œil en chariot, le début me semble potable. La dame ne s'est pas trompée sur le début, le reste est donc juste... Bon c'est ultrafin entre une haie et un poteau de téléphone mais je me retrouve facile sur la grand route.

    J'ai eu un rajout entre Nîmes et Alès, je ne dis jamais non pour les rajouts. La route pour accéder au patelin est interdite aux plus de 10m. En général les interdictions je m'en tape, mais la longueur, je ne suis pas joueur. J'appelle le client, il est à l'hôpital, il s'est pété la gueule du toit du pool house qu'il construit pour sa piscine. Sa femme est là, heureusement pour moi. J'ai bien fait de rester en bas du bled, c'est impossible de passer. L'escalier Pacio de 3m de large passe au ras des maisons, même en porteur tu dois être en souci ici.

    Avant midi je fonce de l'autre côté de Montpellier à Cournonsec. Je dépose une baignoire vite fait bien fait. J'en ai marre de courir, je prends un quart d'heure pour manger un bout de pain, joli parking avec vue sur la mer. Ça impressionne toujours un vieux belfortain.

    Je dépose une rénovation à Frontignan. Sur un panneau c'est écrit « Frontignan nord » c'est le début du début du nord ici... Ensuite je monte au-dessus de Béziers, à Magalas. Il y a des travaux dans le bled, il me faut prendre une déviation, bien, sauf que je dois tourner à l'équerre entre deux maisons pour rejoindre la rue de mon client. Ça le fait pas du tout. Je fais un purée de détour, un pont à 4m et c'est bon. Je sonne, personne ne répond, téléphone sur messagerie. Le portail n'est pas verrouillé, j'entre et j'entends un aspirateur. La cliente n'a pas entendu la sonnette. J'ai perdu assez de temps comme ça.

    Je me fais une dernière rénovation à Pradelles en Val, c'est du côté de Carcassonne. Impossible de couper par la montagne, il faut aller tourner à Trèbes. Au téléphone la cliente a une voix très âgée. Elle me dit qu'elle habite derrière l'église et que je peux monter en camion sans problème. J'arrive dans le village à la nuit tombée. Sa rue ne m'inspire pas du tout. Je me gare plus loin après un demi-tour savant hasardeux nocturne et pluvieux, tout pour plaire. J'ai bien de ne pas écouter la dame. Dès que tu entends « derrière l'église », faut pas s'aventurer. Et j'ai bien fait.

    Retour à la civilisation à Carca, autoroute jusqu'à Narbonne, je finis la journée chez la Vosgienne à Sigean. En faisant le programme il y a 15 jours j'avais bien vu que ça allait être compliqué, avec autant de clients j'avais pas le choix. Il est presque 21h, j'avoue que j'en ai ras le cul.