FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2018 Partager sur Facebook
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  • Aragon
    N2
  • Jeudi 14 Juin 2018
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    Café croissant au resto et douche à la station, les douches sont nickel-chrome d'ailleurs. A 8h pétantes je suis à Binéfar. Un paysan, ou plutôt l'employé d'une grosse ferme me voit passer et me fait signe de ne pas aller plus loin. Je vais le voir, lui explique où je vais, il me dit que c'est juste à 2 ou 300m mais qu'il faudra que je recule ensuite. Bon bon.

    Effectivement, je trouve un gros chantier et un trou de piscine. Les gars sur place sont surpris, ils me demandent d'où je viens. Quand je dis de France ils sont sur le cul. Eh ça va les gars, on est à Huesca, la France est de l'autre côté de la montagne, je ne viens pas d'Australie non plus. Pendant que je vide le monteur arrive, c'est le gars qui bosse d'habitude avec Sergi. Puis le commercial se pointe, on papote un peu. La livraison se fera en deux temps, aujourd'hui la structure et dans quelques temps le liner margelles pompe filtration etc... Moi ça me va et nous on facture le transport donc tout va bien.

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé mon retour hier, on recharge à Saragosse. J'ai rendez-vous entre 11h et midi ça va aller ric-rac. J'ai même le temps d'un arrêt pipi-cortado vers Huesca. Vous allez me dire que boire un café à un arrêt pipi c'est contradictoire puis que ça redonne envie mais le café en Espagne c'est une tuerie de la mort.

    A 11h et quart je me présente au portail de l'usine, le gardien, que je ne sens pas trop sûr de lui m'envoie à un dépôt à 2km de là. Il me montre un plan en vitesse et démerde-toi ! La zone est super grande, les entreprises plus ou moins grosses bout à bout, je finis par reconnaître le logo de la boutique sur un portail. Je suis tout seul, on me donne un quai de suite. Le cariste se la raconte « mec rigoureux ». Il me fait plier mes bouts de géotextile qui protègent les escaliers, me fait remonter les planches de la taut. Ensuite il pinaille à déplacer chaque palette qu'il pose dans la semi. Il les rebouge dix fois pour les reposer au même endroit. Nan mais mon gars, t'es pas rigoureux, t'es juste nul à chier. En plus demain tu ne le sais pas mais je passe le lot à quai chez nous, arrête ton cinéma. Retour au bureau. La fille me demande d'écrire mon numéro de passeport ou carte d'identité , ici ils disent DNI, sur un papier. Tout à l'heure en entrant j'ai écrit n'importe quoi sur un registre, des chiffres au hasard, là je lui demande le registre pour recopier la même connerie. Moment de solitude, je sais pas si la chica a deviné mon escroquerie... A midi et demi je me casse avec 33 palettes de nouilles Intermarché, 21 tonnes quand même.

    Je m'arrête à la nouvelle AS24 à Alfajarin pour le plein, je vais bientôt aspirer de l'air. C'est cool ces stations neuves, les bornes sont bleues, beaucoup plus rapides que les vieilles bornes grises.

    Fait chier je vais devoir couper deux fois, il me reste 7h à rouler, c'est mal tombé. Pas grave on est jeudi et je rentre chargé complet c'est cool quand même. Je mange en 30 en haut de la grande descente de Fraga, les compteurs repartent à zéro.

    Je bois le café à Lleida, ou Lérida pour les castillans qui me lisent lol. Puis encore 30 du côté de Figueras. Hier j'ai fini tard, plus le programme pour dans 15 jours donc j'ai pas écrit. J'aime pas donc je rattrape.

    Fin des opérations chez la vosgienne à Sigean, je voulais pousser jusqu'à l'Oppidum mais j'ai peur qu'il n'y ait plus de place. Pis quoi qu'il en soit la semaine est faite, d'ici je rentre tranquille.