Carnet de bord de Novembre 2018 | Partager sur Facebook |
Puisqu'ils n'ont pas voulu de mon argent hier soir, ils ne l'auront pas ce matin, je file. Je comptais m'arrêter aux 101 Dalmatiens mais la N340 est désormais interdite après Vilafranca, je ne tente pas le diable. Ou le Mossos plutôt. C'est pareil.
Je m'arrête au sud de Tarragone à Cambrils un troquet que je ne connais pas. Les douches sont grandes et nickel propres.
Ici il suffit de suivre les Espagnols, un coup d'A7, un coup d'AP7, un coup de N340 pour payer le moins d'autoroute possible sans perdre trop de temps.
A 14h15 je retrouve Carmelo qui m'attend dans un rond-point. Le client n'arrive qu'à la demi, je commence à déballer en attendant. Il doit travailler sur un chantier, il a un bleu de travail fluo qui te pète la rétine.
En deux voyages c'est vide. Laurence m'a envoyé mon retour, je file. L'entrée du lotissement où je suis garé est bizarre, je n'arrive pas à faire demi-tour. Pas grave je vais voir plus loin, je vais bien trouver un carrefour, et je roule, et je roule. Je n'ai pas vu que le commercial me faisait des grands gestes pour ne surtout pas aller par là. Je comprends quand je tombe sur une maison qui fait une chicane et la 208 qui fait des appels de phare. On s'était dit au revoir mais un peu trop tôt. Je monte avec lui et on va voir. La route grimpe dans les collines, on trouve un bout de chemin, je dois pouvoir enfiler la semi par là... En bloquant l'autovireur, en passant dans le fossé, en frottant dans les pins j'arrive à éviter la connerie de l'année. J'ai des branches et des épines plein le tracteur, c'est moindre mal. Je remercie chaleureusement mon compañero pour le coup de main, hasta la proxima.
Il ne me reste plus qu'à remonter en direction de Gérone. Fin de mission au resto où j'ai déjeuné ce matin avec 10h07 de volant. Pour 16 balles tu as : le parking gardé, menu, café, douche. C'est correct non ?