| Carnet de bord de Février 2019 | Partager sur Facebook |
Comme hier j'ai la douche des filles, la serveuse doit penser que je fais efféminé. A 8h je suis chez mon client lyonnais de Canet en Roussillon, il a dû partir de très bonne heure, il n'est pas frais. Pas comme moi en fait. Le monteur arrive, un gars que je ne connais pas, sympa. On range au max dans le garage. Pour 9h c'est torché.
Laurence m'envoie recharger à Pia, la verrerie au bord de la N9. On charge un complet de fûts, je pensais débâcher mais le gars me fait mettre à quai. C'est bien le boulot à quai, ça m'arrive rarement, ça me repose. J'ai le temps de mater leur matos. C'est Doumen qui tractionne pour eux. Le verre découpé par client est posé sur des chariots à roulettes. Ces rolls sont sanglés au plancher comme les semis Colruyt. Des chariots d'une tonne à vider au hayon, sur terrain plat ça doit aller dans les cours en pente ça doit être rock n' roll. J'en parle au gars qui me charge qui me dit que c'est exactement ça, ils ont de la casse de temps en temps.
Il me charge avec un tire-pal à longues fourches, les palettes deux par deux, ça file. A 10h et quart je me casse direction Dijon.
Je me prends un bout de pain à Fitou, c'est de la baguette industrielle. Ne le répétez pas j'ai une réputation à tenir. J'ai du pain, du gas-oil, allez zou ! Vent du cul dans le thalweg.
Je casse la graine à l'aire de Montélimar, à Vienne je surveille Maps... Le grand tour est plus fluide que le périph, sur les coups de 17h c'est normal. On freine en bas de la bosse vers Heyrieux, normal, puis vers Genas, re-normal.
Je finis cette journée sympatoche à Comblanchien, en face d'une carrière de pierre de Comblanchien puisque c'est le pays. La machine qui coupe la pierre fait un bruit infernal mais le patron du troquet me dit qu'ils arrêtent à 21h. Je confirme, c'est vrai.