FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2013 Partager sur Facebook
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  • La forĂȘt de Chaux: spĂ©ciale perte de points!
  • Vendredi 15 Mars 2013
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    Café-douche, 9h01 de coupure, vamos. A 8h pétantes je suis à Arnay le Duc, le gars m’attend dehors. Il fait du commerce de fourrage en plus des veaux et doit partir ensuite. Il a une fourche diabolique, il arrive à attraper les palettes d’ 1 t 300 de l’autre côté ! D’habitude c’est le cul du tracteur qui se lève. Il m’offre un café et je file. Changement de programme, il faut que j’aille faire une ramasse en passant à Seurre, ils ferment à midi et je suis le seul dans le coin. J’y suis à 10h et demi, mais il y a du monde. A midi j’ai 8t de bois sur le cul. 

    Je me pose dans la cour d’un paysan que j’ai fait l’autre jour, pas facile à trouver d’ailleurs. J’attaque un bout de pain en l’attendant. Bon pas longtemps, il a entendu le camion. Tant pis pour mon casse dalle. Chez le suivant j’essaie de me garer sans éclater un pneu sur une ferraille qui traîne. C’est crade, il y a du bordel partout, une gazinière un lave-linge une Opel Corsa la charrue du grand père…Incroyable changement à 10 bornes de là. Ici tout est nickel, cour en gravier blanc, bâtiments nickels, aseptisé. Il faut dire que le gars élève ici 1000 veaux ! Oui oui mille ! Il reçoit le lait en pulvé de 25t mais j’apporte du lait spécial je ne sais quoi. Le dernier est non loin de la base Inter de Dôle. Ça va vite, le gars est pressé, on vide et il file à ses occupations. La cour est grande, j’ai la place pour déplacer quelques fardeaux de bois à l’avant de ma semi. Je me voyais mal rentrer avec 8t au cul plus le Moffett et du vent sur la sellette !

    Je passe chez Jeantet pour laver un coup. Il y a la queue, normal, les camions sont crades. Un mec de Pontarlier commence à insister avec la Karcher sans démarrer les rouleaux. Oh tu te crois où, toi ? Tu te prends pour Phil 26 à laver à la brosse à dents ? Bon j’ai fait le flic, mais ma foi si le mec comprend pas que quand il y a du monde il faut se magner le cul… Surtout que franchement, pendant que les rouleaux tournaient devant j’ai fait l’arrière et mon chariot, et le contraire quand les rouleaux étaient derrière. Le résultat n’est pas mal du tout sans emmerder les autres.

    Retour au dépôt, je vide la ramasse de bois et je décroche. La semaine prochaine j’ai un retour en porte-bobines. On charge trois palettes à quai et je descends aux bobines. Ils ferment à 19h et je me présente à moins dix ! Je suis attendu comme le Messie, non pas le Lionel, l’autre. 25 minutes, 25 tonnes. Ils ferment boutique derrière moi et une bonne heure plus tard je suis à la maison.

    Bon weekend à tous.