| Carnet de bord de Mai 2014 | Partager sur Facebook |
Je sirote mon grand-crème quand un type vient m’aborder : « salut grand toujours chez Buffa ? Tu te souviens quand on faisait de l’Angleterre ? » Merde, léger moment de solitude, je suis généralement assez physionomiste mais là j’ai du mal à le retapisser. En discutant ça me revient, à l’époque il y avait des gars sur Vitry le François, Châlons, St Quentin…bien placés pour l’Angleterre quoi. On tchatche un brin et je vais affronter le contournement de Montpellier, côté Mosson, le matin à 8h…même pas peur. J’arrive à me garer à l’arrache sur un mauvais bout de parking en terre battue. Le commercial indique : maison à 800m. Vu le chemin qui grimpe, je dirais bien plus… Je suis pressé, il me faut recharger, je m’arrange pour ne faire qu’un voyage. Sauf que toute la piscine sur les fourches je ne vois plus rien, si j’allonge le mât pour baisser, le poids en avant fait basculer le chariot. Pas le choix, je monte en marche arrière, bonjour le torticolis. Dans la rue les numéros sont incohérents, on saute du 400 au 600 alors que j’ai le 460 comme adresse. J’appelle au secours. Le client m’explique que je dois descendre un chemin perpendiculaire mais côté numéros impairs. Je trouve, purée ça descend à 45° ! La maison est à flanc de colline sur de la terre rapportée, ils n’ont pas peur de se retrouver au fond du ravin avec la cabane sur le chien ! Ma foi, les gens construisent bien où ils veulent après tout, moi je file de là.
J’ai mon retour depuis le début de semaine, je remonte à Lyon pour charger sur un chantier, comme d’hab’. J’appelle le gars, on convient de 14h, ça me laisse le temps de manger un morceau en chemin. A la sortie du Fourvière je prends à droite, ça grimpe sur la colline, c’est bien sûr interdit aux PL, je trouve assez facilement. Je me charge, on fait les papiers et je file, le tout en une heure et demi, pas mal. Maintenant que je suis là je ne prends pas Bourg, mais Mâcon-Chalon.
Pour finir la journée je vais remonter mon taux d’ocytocine…