| Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
A 8h pile poil je serre les freins de mon road train à Seppois le Bas. Fabrice est sur le pont, ou sous le hall plutôt, il prépare mon fourbi. Et il y en a pas mal, 6 kits, 1 rénovation et on me rajoute un paquet de tôles et une palette d'accessoires à déposer à l'agence de Lyon en passant. A 9h et quelques c'est chargé, on va se boire un café le froid est vif je suis gelé. Je passe au bureau chercher mes enveloppes et arrive le cadre qui nous chapeaute, il doit être dans le top 5 de l'organigramme Waterair, voire dans le top 3. Bref c'est un sous-chef de section. Il me dit : « Ah vous tombez bien Pierre, j'ai besoin de votre avis. Qu'est ce que vous pensez des boucles Miederhoff ? »
Gnin gain hin ? Les boucles quoi ? Il a dû lire le moment de solitude dans mon regard vide et bovin. En fait ce sont les attaches de bâche Tautliner sans sangle textile qui porte ce nom. La boucle est vissée directement sur le rideau, c'est plus joli et ça évite que des chauffaillons roulent avec les sangles qui flottent au vent comme on en voit tant. S'il me parle de ça c'est qu'ils ont dans l'idée de changer les bâches les plus anciennes certainement, celles où il y a ma sœur allongée au bord de la piscine. J'imagine. A 9h et demi je file.
Premier arrêt chez Jeantet pour récupérer mon tagazou. Le réservoir est réparé, c'est propre, même si le carrossier me dit qu'il est un peu inquiet sur la fiabilité de sa réparation. Boh c'est réparé depuis plusieurs jours et pas une goutte n'a coulé. Je surveillerai.
Vers 15h je suis à Tournus pour mon premier client de la semaine. C'est une ancienne ferme rénovée, la grange est vaste, c'est du gâteau. J'embauche le gosse de la famille, il doit avoir une quinzaine d'année, pour porter l'escalier avec moi. C'est costaud à cet age-là.
Il est 4h et j'ai fini la journée, la suite est à Meyzieu mais impératif demain. Donc je m'approche au plus près en passant par la nationale. Je traverse Pont de Vaux, je me prends un peu pour Régis qui nous racontait qu'il traversait sa ville le dimanche au volant de son magnifique Volvo. Séquence nostalgie pour son superbe carnet de bord. Snif...
Je ne connais rien à Meyzieu donc ce soir ce sera les bords de Saône à Genay, on ne peut pas être plus au calme.