FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2013 Partager sur Facebook
  • Photos
  • A Hasparren, c'est mercredi, c'est rugby
    A Hasparren, c'est mercredi, c'est pelote basque
    bien garée la ZX !
    la vue depuis le trinquet
  • Mercredi 16 Octobre 2013
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    Café douche, ici la douche est à l’étage. Il faut se déchausser  au pied de l’escalier et mettre des claquettes. Le cerbère veille…si tu ne fais pas comme elle veut, elle t’arrache un œil.

    Sur les coups de 8h je suis dans un petit patelin vers St Sever. Le client a le nom d’un célèbre talonneur des années 80…mais pas de la même famille, merde. Le trou a été fait hier, le terrain est un immense bourbier. J’ai bien cru enliser le chariot. J’ai passé plus de temps à décrotter mes pompes qu’à vider la piscine. Ensuite je vais du côté de Dax. La maison est fermée, comme abandonnée, pas bon. Le voisin me voit et sort de chez lui. C’est le père du client, c’est lui qui réceptionne la rénovation. Devant mon étonnement il m’explique que son fiston est pilote de chasse en poste en Afrique. Le chèque a comme adresse une ambassade de France…la classe ! Bon ben moi je suis chauffeur chez ATS, na ! En repartant j’allume la post-combustion, et je passe le mur du çon avec mon MAN 440…

    En début d’après-m’ je suis au bord de l’Adour sur la rive landaise. La cliente a les cheveux en bataille, elle m’explique qu’elle travaille de nuit et vient de se lever. Son mari se radine avec un de ces vélo avec une remorque abritée pour emmener les gosses, un vrai bobo parisien. Mais sympa. La dernière est à Hasparren. Là ça rigole moins… J’ai jeté un œil sur Street View , ça me semble compliqué. Je me gare vers l’Intermarché et on va voir en bagnole avec le client. Punaise, il y a plus de trois km… Pas le choix, je monte. On passe en ville puis une route en lacets et on se retrouve sur un plateau. Un peu caca-culotte pour faire demi-tour quand même… Quand j’ai vu que ça allait toucher, j’ai descellé un panneau de stop. Je l’ai remis ensuite, ni vu ni connu. Coup de fil à l’exploit’ : rien, on attend. Je redescends à Biaudos chez « la petite Charlotte ». C’est la seule adresse que je connaisse dans les environs.