FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2015 Partager sur Facebook
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  • Font du bois à Belfort les polonais ?
  • Lundi 16 Novembre 2015
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    A 5h je saute dans la bagnole, un coup d'essuie-glaces pour enlever la buée, cracc cracc, oups, vas-y, redescends pour gratter, pas bien épais juste gelé pour faire chier. Au dépôt surprise le panzer n'est pas gelé alors que Besançon est toujours plus froid que la Haute Saône. Je fais le plein que je n'ai pas pris le temps de faire vendredi soir et zou !

    A 8h et demi je suis à Waldighoffen dans le Sundgau, pas loin de chez Waterair en fait. Je vide la moitié de la semi, le gars est aussi lent qu'il est sympa. Un sac de mortier fuit sur une palette, il se met en tête de me mettre des réserves. Je lui explique que moi je m'en fiche le film est intact je prendrai une contre-réserve en ce sens et que la lettre recommandée coûtera plus cher que le sac. Rien n'y fait, il note des réserves, moi je note ma contre-réserve et on se quitte.

    Une demi-heure plus tard je suis chez son collègue de St Louis. Ici le cariste est bien plus rapide, un peu plus pro on va dire. Il est 10h30 et je suis vide, trop bien. Je me rentre à MON usine.

    Je trouve enfin Michel et son Range T tout neuf, séance photos. Je casse la graine et à midi et demi Fabrice m'attaque. Faut que je me magne, mon premier client nous a obligé à tout chambouler, je passe devant le Salem...qui s'en fiche. Je paye mon café et je file.

    A 14h30 je suis dans la banlieue de Mulhouse, le gars qui m'a obligé à tout chambouler est salarié Waterair... tsss. Non je ne l'étrangle pas, c'est mal, je me fais juste chier pour attraper sa piscine enterrée sous les autres. Les changements de programme c'est pas grave, sauf quand la prod' est faite.

    Avant la nuit je suis de retour à St Louis, pas chez un marchand de matériaux mais chez un italien qui ne parle pas français. Les enfants, qui sont scolarisés ici font la traduction. Je lui propose de passer par le champ derrière pour lui déposer les palettes au plus près. Surtout pas ! Le paysan est colérique il refuse qu'on passe par là. Pfouu, en été je peux comprendre, mais là, le maïs est ensilé il n' y a plus rien à écraser. Bref quand on est con on est con. Du coup je pose tout devant le garage. On se boit un café pendant qu'il remplit le chèque et là je comprends qu'il parle allemand, si j'avais su... Pas grave, on s'est débrouillé quand même.

    J'ai testé pour vous l'autoroute Bâle Mulhouse à 18h, c'est tellement chargé que parfois on s'arrête, il y a de la bagnole en veux-tu en voilà. Fin de mission aux Hirondelles à Wittenheim, je me claque entre le Norauto et le Outlet chépaquoi, au calme.