| Carnet de bord de Avril 2013 | Partager sur Facebook |
Je ne trouve pas l’adresse de mon premier client ni sur le GPS ni Gogol…rien ! Qu’est ce que je vais devenir ? Chercher une rue comme avant sans l’aide de l’électronique ? M’arrêter ? Demander mon chemin ? Parler à des gens ? Quelle horreur. Comme c’est une piscine « clés en main » le commercial sera présent, je l’appelle. On se donne rendez-vous à l’entrée du pays. Le lotissement est tout neuf, même pas terminé. Je comprends pourquoi la rue n’existe nulle part. La suite est au Sud de Nantes, dans une gigantesque propriété. Le papy m’explique qu’il fut transporteur. Ça devait être aux heures glorieuses du transport français et pas avec les ridicules marges bénéficiaires d’aujourd’hui. Je lui pose la rénovation de son bassin olympique et je file.
En début d’après-midi je suis à côté de Pontivy au milieu des champs. La dame tient une chambre d’hôtes. Plus isolé comme endroit ça n’existe pas, ou dans le Larzac. Il fait super beau sur la Bretagne malgré un vent terrible. Pour repartir je me fais un peu chier, les explications de la cliente ne correspondent pas… Un cantonnier me voyant hésiter vient me remettre sur le bon chemin, sympa ce breton. La dernière est comme l’autre jour au-dessus de Brest à Brignogan Plage. Là aussi c’est une dame qui tient une chambre d’hôtes. Le coin est magnifique. C’est l’idée qu’on se fait de la Bretagne typique : la mer qui fouette les rochers, des menhirs et la maison couverte de chaumes. Superbe ! Et avec le soleil !
Je termine mes heures à Plouagat. Quand j’ai fini de manger, commence le téléfilm remarquablement intelligent parait-il sur Chirac. Les mecs les plus proches de la téloche demandent à la serveuse pour regarder le foot… Moi les millionnaires en short qui se roulent parterre de douleur ça me saoule. Saluez Zlatan de ma part. Bonne nuit.