FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2014 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 17 Septembre 2014
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    C'est le même boulanger qui livre ici chez le Gaby et chez le José, du coup je m'envoie un énorme pain aux raisins. Une douche par là-dessus, me vlà paré pour affronter les aléas du métier. A 7h30 je suis à Dôle pour rendez- vous 8h15. Le mec me dit direct : quai 5. Vers le milieu du chargement j'ai une palette de bouteilles en plastique d'un litre qui s'est posée sur l'autre à droite. Pour gagner un peu ils font des palettes de 5 rangs de haut. Comment en posant des bouteilles l'une sur l'autre par le goulot on veut que ça tienne ? Le mec est cool, il va chercher une palette vide et on pose 2 rangs de bouteilles dessus. L'incident est clos, pas de casse, pas de réserves.

    De là je remonte à Dijon pour charger le pinard une nouvelle fois, plus un lot à ramener à quai. Il y a bien du monde chez le chanoine Kir, ça pinaille. Au bout d'un moment je chope celui qui me semble être le chef de quai et je lui dis qu'il faudrait s'affoler : je livre dans la foulée et je me suis présenté chez lui largement en avance. Comme par miracle ma préparation se termine en deux minutes, on charge et je me casse direction...Dôle. Encore ? Bah ouais, c'est pas bandant comme taf mais c'est du transport payé ma bonne dame. Et par les temps qui courent...

    A midi et demi me revoilà à Rochefort, mais de l'autre côté du grillage, que de changement ! C'est blindé de camions je reste dans la rue devant chez les Mousquetaires. Je suis à l'heure on m'appelle de suite. Je me vide, je mange un morceau pendant le contrôle. Longuet le contrôle, il y a plein de références différentes, le mec doit ouvrir les cartons pour scanner chaque réf'. Quand c'est fait je vais rechercher mes Europe vides et je me rentre au dépôt en m'arrêtant un petit coup au lavage histoire d'enlever la tonne de merde et de moustiques de ma calandre.

    Un coup de gasoil pendant que la pompe est libre, je vide le lot à quai et je décroche pour récupérer ma caravane. Je me prends une suée avec Micka, on me charge 200 palettes Europe qu'on doit dans le 41. Ces cons de palettes les piles ne sont jamais comme il faut, ça coince de partout, entre les poteaux, c'est bien chiant quoi. Je prends encore une palette en express pour Orléans puis je vais chez Tillet. Je suis tout seul avec Christophe le chauffeur ATS qui fait les navettes. C'est l'heure de la pause pour le cariste, heureusement le collègue est agréé c'est lui qui me charge. C'est toujours ça de gagner.

    Il est 17h30 je quitte Besançon, j'oublie le boulevard à cette heure, autoroute tant pis. Ça va être tendu mon histoire, l'express est à vider impératif avant 8h à Ormes, fais tourner les roues mon gars.

    Avant Auxerre c'est tout noir plus j'avance, on se paie un bel orage, mon petit camion qui était tout propre, c'est bon à refaire. Fin de mission à Courtenay à 21h pétantes, je me trouve une place pas trop merdique au fond du parking, j'ai tiré la carte chance.