| Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Le troquet n'ouvre qu'à 6h30, ça fait un peu tard mais je refuse de renoncer à ma douche. Si je pars à la fin de mes 11h et que je me douche plus loin, ça ne change rien. A 6h20 le resto est allumé, cool. Je mets en route à 7h, je suis dans les clous.
Je commence dans un patelin perdu, au milieu des vignes limitrophes 33-24-47. Le portables est sur messagerie, le fixe n'est pas attribué selon Orange. Je trouve un indigène qui m'explique mais il se perd dans les explications. Plus loin je trouve une mémé qui me remet sur la bonne route. Le chemin devant chez les clients est étroit, je me fais chier, c'était pas le moment.
La suite est vers Targon, c'est pas bien loin. Sauf que je tombe sur une déviation, pas bien grave. Ensuite je tombe sur une déviation sur la déviation, un grand classique. Les gars de la dde mettent les panneaux en place, je vais les voir, ils m'expliquent en gros par où passer.
Je finis par arriver chez un couple de garçons sensibles. Un surtout me semble très sensible, c'est limite une caricature. Ma foi, ils sont sympas, je livre et je file avec mon chèque. Enfin, je file. Non, je recule, le chemin est en cul de sac. Heureusement à cette saison les accotements sont secs, en Mars ou Avril j'aurais été moins à l'aise.
De là je fonce au Pays Basque. Je me prends un bout de pain là le long. J'ai le temps, j'ai prévu large. Le Pays Basque c'est le pays de la pluie, mais c'est le pays des galères surtout.
A 15h30 je suis à Ustaritz. Je dépose une rénovation. Le liner est enlevé mais la piscine est pleine à moitié. Il paraît qu'il y a eu un orage terrible ici hier. La cliente est bien dégoûtée. Il va falloir drainer le terrain, ça va coûter un bras.
Ensuite j'ai une piscine neuve dans Ustaritz, mais dans le bourg. C'est presque facile. La cliente est une dame d'un certain âge, autant dire que ce n'est pas elle qui va vérifier les boulons. Je recule sur 2 ou 300m pour repartir, c'est correct par ici.
Une dernière pour aujourd'hui à Halsou, c'est le village à côté. La maison des clients est sur une route interdite aux 7t5, ça c'est pas bien grave. Heureusement elle débouche sur une départementale, pas large mais j'arrive quand même à faire demi-tour. Sauvé !
Je finis la journée chez Mattin à Bayonne, comme d'hab'. Il reste de la place sur le petit parking à côté du resto, pas obligé de dormir à cheval sur le trottoir, j'ai le cul bordé de nouilles.