| Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
Hier encore je portais mon bébé quand elle en avait marre de marcher, hier encore je lui torchais le cul, même si sa mère l'a fait beaucoup plus que moi, faut pas que je m'attribue des mérites qui ne sont pas. Hier encore je lui apprenais à lire alors qu'elle est aujourd'hui en prépa. Bref, mon bébé a fêté ses 18 ans ce week-end et j'ai encore pris un gros coup de vieux. Le temps passe...Quand le soleil se couche les poules rentrent d'instinct au poulailler, les humains quand le soleil se couche on a conscience qu'une journée est passée, qu'une vie est passée. C'est ce qui nous différencie des poules. Il y a les plumes aussi j'avoue...
A 6h et demi je balance mes affaires dans le Cubo, direction le dépôt. Mon auto-vireur me fait des misères, je passe chez Mécano Services en vitesse pour le faire graisser, le gars me dit que j'aurai bientôt les plaquettes à changer sur les essieux 2 et 3. Je me le note.
A 10h et demi je suis dans le 71, Les Bizots. Le nom est connu des habitués de la rcea, c'est fléché depuis le resto à St Eusèbe. Pas loin de l'usine Lamberet, ça parle aux frigomen. Le client bricole à l'intérieur de sa maison, je me débrouille tout seul. Il revient quand j'ai presque fini, on signe les papiers et adieu.
J'ai coupé 15 pendant que je vidais bien sûr donc je finis mes 30 accompagné d'une tomate un peu avant Vichy. Je me fais klaxonner par le Scania rose de Transtafiolle, je l'appelle mais il est pendu au téléphone, tout est normal.
Pour 15h je suis dans la lointaine banlieue de Clermont. Le client a eu l'idée bizarre de passer le motoculteur dans la pelouse, j'arrive à déposer les éléments sans m'enliser, c'est un miracle. Il a des idées saugrenues mais il est bien sympa, il me pose quelques questions, je lui donne quelques astuces devant un café. Nickel.
Ne me reste plus qu'à descendre dans le sud. Au Puy la nationale est déviée, on doit monter au nord pour choper la nouvelle rocade, ça fait un vache de détour. Ensuite je me chope une gonzesse qui roule à 70, compliquée à doubler parce qu'un mec de chez Baud la suit connement. Les minutes s'égrainent. Ensuite c'est la longue descente sur Aubenas, pas de pitié pour mes plaquettes de frein. Je me gare au Relais de Villeneuve de Berg avec 8h58 de volant, mieux que sur le plan ! Ici en été on mange dehors, le top !